Le Fonds d’investissement environnemental (EIF) de la Namibie vient de recevoir un financement de 127 millions de dollars namibiens (8,4 millions de dollars américains) du Fonds vert pour le climat (FVC). Les fonds sont destinés à financer les projets de résilience aux changements climatiques en Namibie.
Le Fonds vert pour le climat (FVC) de l’Organisation des Nations unies (ONU) vient d’accorder un crédit de 127 millions de dollars namibiens (8,4 millions de dollars américains) à la Namibie. L’accord de financement a été signé entre Yannick Glemarec, le directeur général du FVC, et Benedict Libanda, le directeur général du Fonds d’investissement environnemental (EIF) de la Namibie, lors de la Conférence mondiale de programmation du FVC qui vient de s’achever à Songdo en Corée du Sud.
Les fonds sont destinés à financer les projets qui permettront la résilience des populations face aux changements climatiques, car la Namibie est l’un des pays africains les plus touchés par ce phénomène. Dans ce pays d’Afrique australe, les changements climatiques se manifestent par la sécheresse qui touche aussi bien les hommes que la biodiversité.
Le financement de l’eau et des énergies renouvelables
Les jeunes seront les plus touchés par les changements climatiques, raison pour laquelle nous avons trouvé des mécanismes de financement et des programmes différents. Nous financerons des projets de démarrage principalement dans le secteur vert », explique Benedict Libanda.
Et d’ajouter que sa « stratégie est de diversifier le portefeuille d’investissement du FVC en Namibie en accédant à des financements à grande échelle, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, des infrastructures de l’eau… » La Namibie veut s’appuyer sur les énergies renouvelables pour approvisionner sa population en électricité. Elle mise particulièrement sur l’énergie solaire, une ressource particulièrement disponible dans un pays aride qui dispose de 300 jours d’ensoleillement par an. De nombreux projets solaires développés par les producteurs indépendants (IPP) sont d’ailleurs en cours dans le pays.
Pour ce qui est de l’eau, la situation est un peu plus compliquée. Les ressources d’eau de surface sont rares, ce qui pousse le gouvernement à miser sur le traitement des eaux usées et leur réutilisation. Il s’intéresse également depuis peu au dessalement de l’eau de mer, une solution viable, mais très souvent coûteuse !
Jean Marie Takouleu