Le producteur indépendant d’électricité (IPP) Diaz Wind Power vient d’obtenir un terrain pour la construction de son parc éolien, près de la ville de Lüderitz. Le foncier a été accordé par le ministère namibien de l’Environnement et du Tourisme.
Un nouveau pas vient d’être franchi en faveur de la réalisation du projet éolien de Diaz dans la région de ǁKaras, en Namibie. Le producteur indépendant (IPP) d’électricité Diaz Wind Power, qui développe le projet, vient d’obtenir des terrains de la part du ministère namibien de l’Environnement et du Tourisme pour la construction de son parc éolien. Le terrain est situé non loin de la ville de Lüderitz.
Diaz Wind Power devrait louer le terrain pendant une période de 25 ans. La joint-venture formée par United Africa Group et Quantum Power exploitera le potentiel énergétique de la région de ǁKaras en installant des éoliens capables de fournir 44 MW. Avec l’octroi du terrain, le projet devrait entrer dans sa phase de construction, Diaz Wind Power ayant déjà conclu d’autres accords avec les autorités namibiennes.
L’entreprise estime que son parc éolien sera capable de fournir de l’électricité à 10 000 foyers namibiens. Ce qui correspond une production importante pour la Namibie qui dépend de ses voisins pour son approvisionnement en électricité. Diaz Wind Power est déjà lié à l’entreprise publique NamPower par un contrat d’achat d’électrique (CAE) d’une durée de 25 ans.
Pour connecter le parc éolien au réseau de NamPower, l’IPP construira une sous-station ainsi qu’une ligne de transmission de 27 km qui reliera le parc à la sous-station de NamPower de 132 kV à Namib. Diaz Wind Power s’est également engagé à moderniser la sous-station de Namib et celle de Kokerboom. Le projet devrait nécessiter en tout un investissement de 1,5 milliard de dollars namibiens (environ 106,9 millions de dollars américains).
L’IPP prévoit aussi d’agrandir le futur parc éolien. Ainsi, sa capacité pourrait passer de 44 à 90 MW. Un bon début dans la politique d’autonomisation du pays sur le plan énergétique.
Jean Marie Takouleu