Ce sera la deuxième station de dessalement d’eau de mer à Wlotzkasbaken, une petite localité située sur la côte atlantique, à près de 400 km de Windhoek, la capitale de la Namibie. La future usine produira 70 000 d’eau m3/jour. Selon Cleophas Mutjavikua, le gouverneur de la région d’Erongo où elle sera construite, l’eau produite servira à créer une ceinture agricole pour la culture des fruits comme les dattes et les olives dans les villages d’Omatjete et d’Otjimbingwe dans la localité d’Omaruru situé à près de 250 km du lieu de construction de la future centrale.
Des investisseurs israéliens à l’affut
Selon le journal namibien New Era, les investisseurs israéliens seraient en pourparlers depuis le début de cette semaine avec les autorités de la région d’Erongo. D’après les informations de ce quotidien, ces financiers voudraient injecter de l’argent dans la construction de la future station de dessalement de Wlotzkasbaken.
La première station de dessalement d’eau dans la localité de Wlotzkasbaken a été inaugurée en 2010. Le financement a été assuré par le géant français du nucléaire Oreno (jadis appelé Areva, Ndlr) pour un montant de 1,8 milliard de dollars namibiens (plus de 143 millions de dollars américains). La grande partie de l’eau produite ici est acheminée dans la mine d’uranium de Trekkopje (à 50 km de la centrale) dont l’entreprise française assure l’exploitation. Capacité de production : 20 millions de m3/an.
Un autre projet en gestation
Une autre construction de station de dessalement d’eau de mer serait en gestation. C’est en tout cas le projet de la National Fishing Corporation of Namibia (Fishcor) et l’Africa Selection Fishing Namibia (Asfn), deux pêcheries namibiennes. L’eau produite serait transférée dans la nouvelle usine de transformation du maquereau que gère Fishcor à Walvis Bay. Les deux entreprises estiment le coût de construction de cette usine à 530 millions de dollars namibiens, soit 42 millions de dollars américains.
Jean Marie Takouleu