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NAMIBIE : Wildlife Angel déploie une mission antibraconnage dans le parc d’Etosha

NAMIBIE : Wildlife Angel déploie une mission antibraconnage dans le parc d’Etosha©Leonard Zhukovsky/Shutterstock

La prochaine mission du Wildlife Angel est prévue pour la mi-mai 2021 en Namibie. Dans ce pays d’Afrique australe, la mission de l’organisation consistera à former les rangers du célèbre parc national d’Etosha, situé au nord du pays. Une zone d’une importance faunique considérable, où l’on retrouve la plus grande population des rhinocéros blancs de Namibie.

Le premier objectif de la mission est de rappeler les fondamentaux de sécurité aux rangers, améliorer leurs équipements (gourdes, sacs à dos, chaussures fermées, et radios) et faire en sorte qu’ils développent de nouvelles compétences. Leur mission vise également à  constituer une force mobilisable à tout moment, sur laquelle une réserve en difficulté pourra s’appuyer en cas d’attaque de criminels.

Le coût de la mission est estimé entre 20 000 et 50 000 euros

La mission du Wildlife Angel en Namibie est prévue sur une durée de 15 jours pour 15 rangers formés par cinq spécialistes de la lutte antibraconnage. Les frais de préparation, de logistique et opérationnels pour ce type de projet sont évalués entre 20 000 et 50 000 euros par mission en 2021. Pour trouver les fonds, l’ONG a recours au financement participatif sur le site Helloasso.

Lire aussi: AFRIQUE : cinq pays s’allient pour lutter contre le braconnage d’espèces sauvages 

Créée en 2015 par Sergio Lopez, Wildlife Angel a déjà réalisé 10 missions à travers 6 pays africains où la faune sauvage est menacée. Des savanes arides de Namibie au parc W du Niger et du Burkina Faso en passant par la forêt pluvieuse de la République démocratique du Congo (RDC), l’ONG a formé près de 200 rangers. « Nous avons pour vocation de protéger la biodiversité en étant en première ligne aux côtés des rangers… Nous sommes persuadés que le meilleur moyen d’avoir un réel impact est d’entrer dans l’action, d’être sur le terrain et de former les locaux à la lutte contre la criminalité faunique » indique l’ONG.

La criminalité faunique a pris des proportions inquiétantes en Afrique. Selon le deuxième rapport sur la criminalité liée aux espèces sauvages, publié le 10 juillet 2020 par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), un éléphant est abattu toutes les 25 minutes en Afrique pour ses défenses. Il en est de même pour le rhinocéros, dont 4 individus sont abattus chaque jour en Afrique.

Boris Ngounou

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