NIGER /BURKINA FASO : la FAO et le FFEM financent la reforestation en milieu rural

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NIGER/BURKINA FASO : la FAO et le FFEM financent la reforestation en milieu rural ©Reimar/Shutterstock

La mise en œuvre du projet de « Restauration des forêts et des paysages (FLR) et gestion durable des terres (GDT) au Sahel  » bat son plein au Niger et au Burkina Faso. L’'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et en appui avec le Fonds français pour l’'environnement mondial (FFEM) ont accompagné au moins six communes rurales de ces deux pays d’Afrique de l’ouest.

En dépit de la crise sécuritaire qui secoue le sahel, six communautés rurales du Niger et du Burkina Faso viennent de bénéficier d’un accompagnement multiforme pour parvenir à une meilleure gestion de leurs terres et la restauration de leurs forêts dans le cadre d’un projet porté par la FAO.

Dans le cadre de cette initiative, les communes rurales de Bani, Yamba et Koala situées à l’Est du Burkina Faso ont entamé leur la restauration de leur couvert forestier. Aussi, 25 fosses fumiers viennent d’être livrées aux villages de Bidigou et Namoantiari. Également, la FAO a soutenu la construction de demi-lunes (une technique agricole visant à déblayer la terre de bassins de quelques mètres, pour former des monticules en formes demi-lunes, Ndlr) dans les communautés rurales de Tchelel et Alalel, ainsi que la construction des barrières en pierre dans les villages burkinabés de Terbiel et Ouro Hoyendé, couvrant une superficie totale de 29 hectares.

Au Niger voisin de 1 200 km, ce projet financé par le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) a également été mis en œuvre notamment dans les villages de Kollo, Illéla et Soucoucoutane couvrant une superficie de 646 hectares. Toutes ces initiatives s’étendront bientôt à d’autres pays du sahel en intégrant les populations dans cette démarche de préservation des forêts.

L’implication des communautés dans la préservation des écosystèmes

À travers les structures d’administration locale, dont l’Agence nationale d’appui aux collectivités territoriales (ACDT) au Burkina Faso et l’Agence nationale de financement des collectivités territoriales (ANFICT) au Niger, un appui technique et logistique a été apporté aux communes rurales pour la mise en œuvre d’actions locales innovantes et décentralisées. Au total, 75 personnes, dont 16 femmes, ont été formées et toutes les communes disposent d’un guide sur les Mesures de sauvegarde de l’environnement (MES).

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D’autres appuis complémentaires ont conduit à l’aménagement de 15 hectares de barrières pierreuses, la sélection et la construction de 42 fosses fumiers dans les villages de Soula, Bambrigoani, Coalla, Banidjoari et Thiongori au Burkina Faso. Au cours de cette opération menée également en zone rurale nigérienne, quelque 300 plants de manguiers, 200 plants d’Azadiractcha indica (margousier) et 500 plants de Moringa Olifera ont été achetés et distribués aux populations locales pour la plantation dans les concessions et dans la cour de l’école primaire de chaque village ciblé par l’initiative.

Benoit-Ivan Wansi

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