Un accord de partenariat vient d’être signé entre l’Agence nigérienne de Promotion de l’électrification en milieu rural et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (Onee) du Maroc. Le nouveau contrat vise à améliorer l’accès à l’électricité dans les zones rurales du Niger.
L’électrification en zone rurale au Niger pourra connaître une certaine amélioration dans les mois à venir. L’Office marocain de l’électricité de l’eau (Onee) a décidé de coopérer avec l’Agence nigérienne de promotion de l’électrification en milieu rural (Anper). Les deux parties souhaitent faire converger leurs efforts pour soutenir la couverture en électricité dans les villages nigériens. Un accord de coopération a été conclu en ce sens le 7 octobre 2019, à Rabah, entre le directeur général de l’Onee, Abderrahim El Hafidi, et celui de l’Agence nigérienne, Salouhou Hamidine. Cet accord est à la fois le fruit d’une coopération entre les deux pays et le lien qui unit l’Onee et la Banque islamique de développement (Bid), notamment en matière de mise en œuvre de l’initiative commune d’appui à l’électrification rurale en Afrique subsaharienne. « À travers ce projet, l’Onee renforce sa coopération dans les métiers d’électricité avec les pays de l’Afrique subsaharienne », indique l’Onee.
Grâce à ce partenariat, des mini réseaux alimentés par des centrales solaires seront installés dans une trentaine de villages au Niger. Un dispositif qui va permettre de faciliter le raccordement de près de 17 500 foyers ainsi que 1 500 activités du public et du privé dans le pays.
L’Onee a fait preuve de leadership et est désormais le premier opérateur en matière de mise en œuvre des projets d’électrification rurale au Sénégal où il a déjà remporté deux contrats de concession sur 25 ans sur un territoire qui s’étend sur 49 000 km2. L’Onee conduit des projets similaires au Mali, au Tchad et en Gambie.
Au Niger, le taux d’accès à l’électricité n’est que de 12 % environ. Pourtant, le pays abrite deux des zones les plus ensoleillées de la planète, d’après la Nasa.
Luchelle Feukeng