SustyVibes veut améliorer les connaissances des jeunes nigérians sur la biodiversité et son rôle dans le maintien des écosystèmes naturels. L’organisation nigériane de protection de l’environnement a signé un accord de partenariat avec l’ambassade d’Allemagne au Nigéria. Le document paraphé le 10 août 2023 à Abuja la capitale, officialise la collaboration entre les deux parties pour la mise sur pieds du projet Biovers NG.
Ainsi, sous financement de l’ambassade d’Allemagne, donc le montant reste à déterminer, SustyVibes réalisera les activités du projet Biovers NG. Il s’agit notamment d’organiser un atelier virtuel de six semaines qui fournira à environ 200 jeunes nigérians, un large éventail de connaissances sur les liens entre le changement climatique et la biodiversité, ainsi que le quotidien des personnes vivant avec un handicap, des femmes, des peuples autochtones et des membres de communautés locales qui sont en première ligne de l’action climatique et de la protection de la biodiversité.
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Ce projet offrira des stages aux trois meilleurs participants de l’atelier. Ces derniers bénéficieront d’une expérience pratique dans les projets d’action climatique et de biodiversité, et seront coachés par des professionnels du domaine. « Le projet Bioverse NG nous offre une plate-forme pour rajeunir la participation et le leadership des Nigérians dans les dialogues sur la biodiversité et le changement climatique. C’est un projet pour les jeunes et par les jeunes, qui a été conçu pour nous aider à construire et à maintenir l’optimisme et la résilience dont nous avons besoin en ces temps de crises multiples » explique Jennifer Uchendu, la fondatrice de SustyVibes.
La couverture forestière a régressé de 80%
En soulignant l’importance de la diffusion des connaissances sur la biodiversité, SustyVibes, avec l’aide de l’ambassade d’Allemagne, entend apporter sa contribution à la protection de la nature au Nigéria.
Selon des chiffres officiels, le pays d’Afrique de l’Ouest a perdu plus de 80% de sa couverture forestière durant les trente dernières années.
Dans le reste de la planète la situation n’est pas non plus reluisante. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la planète fait face actuellement à la plus grande perte de biodiversité depuis l’ère industrielle, avec environ un million d’espèces végétales et animales menacées d’extinction.
Boris Ngounou