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NIGERIA : avec le soutien de l’AFD, Kaduna mise sur le BRT pour améliorer la mobilité

NIGERIA : avec le soutien de l’AFD, Kaduna mise sur le BRT pour améliorer la mobilité © Andre Luiz Moreira/Shutterstock

Le projet de développement d’un système de Bus Rapid Transit (BRT) est désormais sur les rails dans l’État de Kaduna au Nigeria. La première pierre du projet a été posée récemment en présence des responsables de l’Agence française de développement (AFD). Le projet mis en œuvre par l’Autorité de régulation des transports de l’État de Kaduna (KADSTRA) vise à réorganiser le système de transport public de la métropole afin d’offrir un service plus efficace.

La ville de Kaduna a une population estimée par les autorités locales à 1,3 million d’habitants. Cette population devrait doubler pour atteindre 3 millions d’habitants d’ici à 2030. Le système de BRT vise à répondre à la demande en matière de mobilité. Et pour ce faire, le gouvernement local prévoit de mettre en place un système de transport en commun en site propre de 24 km doté de 30 stations de bus.

Le financement de l’AFD

Dans le cadre du projet, la KADSTRA s’assurera de la mise en place d’équipements afin de garantir l’éclairage public, les passages piétons, et un dépôt de bus qui devrait accueillir au moins 120 véhicules de transport en commun articulés de 18 mètres. « Le projet aidera à mettre en place des opérations durables du système BRT par le biais de diverses études d’ingénierie, du renforcement de la KADSTRA et de la transition des opérateurs informels vers l’industrie du bus nouvellement créée », indique l’AFD.

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L’agence française finance le projet à hauteur de 110 millions d’euros. À l’en croire, le système de BRT contribuera à rendre « le système de mobilité de la ville de Kaduna sûr, abordable et plus fiable, tout en améliorant son accessibilité pour les résidents ». Au moins 160 000 personnes devraient emprunter le BRT au quotidien, et 100 000 habitants de cet État du nord du Nigeria auront un accès direct à son corridor.

Le développement d’un moyen de transport en commun permettra ainsi d’éviter les émissions d’au moins 45 000 tonnes équivalent dioxyde de carbone (CO2) par an tout en améliorant la qualité de l’air. Dans le cadre du projet, la KADSTRA bénéficie du retour d’expérience de l’Autorité des transports métropolitains de Lagos (LAMATA) dans la capitale économique Lagos, ainsi que de l’Île-de-France Mobilités à Paris en France.

Jean Marie Takouleu

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