Le Nigeria passe à l’action pour la décarbonation de son système de transports à travers la mise en circulation de deux nouveaux bus électriques dans la capitale économique Lagos.
Ça y est. Les premiers bus électriques pour le transport en commun au Nigeria sont entrés en service récemment à Lagos. Les engins de 80 places assises ont été fabriqués dans l’usine du constructeur automobile chinois Yutong. C’est le fruit d’une collaboration entre le fournisseur de solutions énergétiques nigérian Oando et l’Autorité des transports de la région métropolitaine de Lagos (Lamata).
Le projet visant la promotion de la mobilité écologique devrait également permettre la décongestion routière dans la seconde métropole la plus peuplée d’Afrique qui totalise 22 millions d’habitants. « Notre équipe fournira une formation complète et professionnelle, une assistance technique et des services de maintenance pour assurer le bon fonctionnement des bus électriques au Nigeria », promet Frank Lee, le directeur général de Yutong pour l’Afrique de l’Ouest.
Selon l’entreprise basée dans la ville chinoise de Zhengzhou, les deux bus électriques sont équipés de batteries pouvant parcourir jusqu’à 280 kilomètres sans recharge et des interfaces pour fournir les informations pratiques (horaires de départ, etc.) aux passagers. Pour sa part, Babajide Sanwo-Olu, le gouverneur de Lagos estime que l’initiative favorisera le développement durable à travers la création d’emplois et l’inclusion sociale des personnes vulnérables.
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Les autorités du Nigeria ne comptent pas en rester là. Elles devraient démarrer bientôt les travaux de réhabilitation de deux lignes de transport dans les quartiers d’Ile Iwe-Ile Epo et d’Abule Egba-Command à Lagos. Pour un coût total de 50 millions de dollars (environ 21 milliards de nairas), le projet financé par la Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale responsable du financement du secteur privé, permettra de desservir près de 150 000 personnes par jour.
Benoit-Ivan Wansi