L’Association of Waste Managers of Nigeria (AWAMN) dispose de fonds pour améliorer son efficacité opérationnelle dans les rues de Lagos, l’État le plus peuplé du Nigeria avec plus de 20 millions d’habitants. L’AWAMN bénéficie d’une ligne de crédit de 4 milliards de nairas nigérians (plus de 9,7 millions de dollars) accordée récemment par la First City Monument Bank (FCMB). « La ligne de crédit, facilitée par l’Agence de gestion des déchets de l’État de Lagos (Lawma) permettra de renforcer le fonds de roulement des participants du secteur privé (PSP) dans la collecte, l’agrégation et le recyclage des déchets. Chaque membre d’AWAMN aura accès à des fonds à un taux d’intérêt minimal », indique la FCMB. Le groupe basé à Lagos soutient également le projet Cleaner Lagos, lancé en 2016 par le gouvernement local pour un environnement plus propre.
L’amélioration de la gestion des déchets solides
Parmi les chantiers d’AWAMN, figure l’acquisition de nouveaux équipements, ainsi que le renforcement des capacités des opérateurs de gestion des déchets à Lagos. Grâce à ce soutien, AWAMN devrait pouvoir soutenir Lawm. L’État de Lagos génère environ 13 000 tonnes de déchets par jour.
Pour améliorer la gestion des déchets solides et préserver l’environnement à Lagos, Lawma s’est dotée en début août 2021 de 102 camions. Parmi ces véhicules, figurent 30 camions compacteurs de 12 m3 chacun, 60 autres disposant d’une capacité de 24 m3 l’unité et 12 chargeurs à crochets. L’organisme public a également acquis 100 poubelles doubles pour le tri sélectif des ordures. Les déchets collectés sont mis en décharge à Olusosun, un site aménagé il y a 27 ans à Ojota, un quartier de Lagos.
Lire aussi – AFRIQUE : le continent s’attaque à la marée de déchets qui souillent l’environnement
Comme à Lagos, les systèmes de gestion des déchets mis en place dans les autres États du Nigeria sont peu efficaces. D’après le gouvernement central du Nigeria, sur 32 millions de tonnes de déchets produits par an dans le pays d’Afrique de l’Ouest, au moins 70 % finissent dans les décharges, les égouts, les plages et les plans d’eau.
Inès Magoum