Au Nigeria, le gouvernement de l'État de Bayelsa mise sur la formation pour améliorer la gestion des déchets. Un programme sur les pratiques du recyclage a ainsi été lancé par la Direction nationale de l’emploi (NDE), à l’intention de 30 jeunes. La formation se déroule à Yenogoa, la capitale de cet État nigérian.
L’État de Bayelsa, au Nigeria est décidé à en finir avec la pollution. Depuis le 11 août 2022, la Direction nationale de l’emploi (NDE) outille 30 jeunes aux pratiques de recyclage des déchets à la demande du gouvernement local de Bayealsa. La formation se déroule à Yenogoa , la capitale de cet État nigérian.
Les participants au programme viennent précisément de huit zones de Bayelsa. L’enjeu est de vulgariser les différentes méthodes de valorisation des déchets, aujourd’hui considérés comme une ressource.
La réduction de la pauvreté
Ces ordures pourraient notamment être valorisées en matières premières secondaires qui seront ensuite vendues aux industries. « Parmi les déchets qui peuvent être recyclés figurent les piles, les réfrigérateurs, les radios, les téléphones portables, le polyéthylène, les canettes, les pneus, les huiles de moteur usagées, les filtres, la ferraille, les papiers, les sacs jetables et les ampoules fluorescentes, etc. », indique Nuhu Fikpo, le directeur général de la NDE.
Outre la réduction de la pollution, le projet permettra également de créer des emplois dans le secteur des déchets. Ce qui contribuera à améliorer le niveau de vie de plusieurs familles. La Direction nationale de l’emploi au Nigeria se donne trois mois pour atteindre ses objectifs dans l’État de Bayelsa.
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Comme Bayelsa, de nombreux États locaux croulent sous le poids des déchets. Au niveau du gouvernement fédéral, des projets de gestion durable sont également mis en place pour renforcer les chaînes de valeur du recyclage dans les États locaux. Le pays d’Afrique de l’Ouest a obtenu en début 2022 un financement du Japon et de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), d’une valeur de 319 millions de yens (environ 2,8 millions de dollars) pour atteindre ses objectifs.
Inès Magoum