Alors que les agriculteurs ougandais enregistrent de mauvaises récoltes en raison de la sécheresse, l’Agence danoise de développement international (Danida) engage 1,5 million de dollars pour renforcer leur résilience. La subvention est destinée la formation des agriculteurs à l’utilisation des systèmes d’irrigation modernes.
Le gouvernement du Danemark est accompagné l’action climatique en Ouganda. Copenhague a récemment débloqué 1,5 million de dollars au profit du projet « Renforcer l’irrigation pour améliorer l’adaptation au climat et soutenir les systèmes de production des petits exploitants en Ouganda », lancé le 29 août 2023 dans la capitale ougandaise Kampala. Le financement est accordé dans le Programme de partenariat commercial vert de l’Agence danoise de développement international (Danida).
Le Conseil des céréales d’Afrique de l’Est (EAGC), le fournisseur danois de pompes Grundfos, Akvo International et Access to Innovation du Danemark mettront en œuvre le projet d’irrigation, avec le soutien du ministère danois des Affaires étrangères. Prévu pour durer trois ans, le projet « vise à garantir que les agriculteurs adoptent des technologies d’irrigation de qualité et adaptées au climat, compte tenu des effets actuels du changement climatique », explique John McNay, conseiller pour l’Afrique de l’Est d’Access to Innovation, une organisation danoise opérant en Afrique de l’Est.
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Les systèmes d’irrigation modernes sont nettement plus économes en eau, mais également moins énergivores. Par ailleurs, ils contribuent à la réduction d’intrants, tout en sécurisant la production agricole tout au long de l’année. « Outre les céréales, le projet se concentrera sur l’irrigation des cultures à haute valeur ajoutée. Cette stratégie vise à assurer une plus grande rentabilité aux agriculteurs, compte tenu de la disponibilité d’un marché », explique Gerald Masila, le directeur exécutif de l’EAGC.
Quelque 12 000 petits et moyens exploitants agricoles bénéficieront du projet d’irrigation. Ils devront être membres d’organisations d’agriculteurs reconnues, qui faciliteront le processus de demande d’accès à la technologie. , déclare Gerald Masila, le directeur exécutif d’EAGC
Inès Magoum