Le Projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement des villes stratégiques de l’Ouganda vient de bénéficier du financement de la Banque africaine de développement (BAD). L’institution financière prête de plus de 6,5 millions de dollars (24 milliards de shillings ougandais) pour mettre en œuvre la deuxième phase de projet lancée en 2018. Elle concerne la construction d’une ligne de conduite d’eau potable dans la localité de Busaana, district de Kayunga au Centre de l’Ouganda. Des réservoirs seront également construits dans les villages de Kaazi, Bugadu, Kyampisi et Kiwangula pour l’approvisionnement de l’ensemble de la localité de Busaana.
Actuellement, les habitants de Busaana utilisent de l’eau provenant des forages et des sources non protégées. Le projet d’adduction d’eau potable devrait également s’étendre aux zones semi-arides des sous-comtés de Bbaale et de Galilaaya, toujours à Kayunga. « En raison de la croissance de la population, le système actuel d’eau courante de Kayunga n’est pas suffisant (la couverture en eau est de 71 %) et nous prévoyons que dans 5 ans, les villes de ce district auront une population d’environ 100 000 personnes », indique Alex Twinomucunguzi, le commissaire adjoint chargé de l’eau urbaine au ministère ougandais de l’Eau et de l’Environnement.
Un projet réalisé par Vambeco
La deuxième phase du projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement des villes stratégiques en Ouganda sera exécutée par l’entreprise ougandaise d’ingénierie Vambeco. Après le raccordement des villes de Kayunga au réseau d’eau de l’Ouganda, suivront les cantons de Nakifuma et de Kabimbiri dans le district de Mukono.
La première phase du projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement des villes stratégiques en Ouganda a été achevée en 2019. Elle permet aujourd’hui aux populations de la région de Kasana, dans le sous-comté de Busaana de bénéficier d’une eau propre provenant du Nil. Le projet d’adduction d’eau potable de Kasana a coûté plus de 3,25 millions de dollars à l’État ougandais, l’équivalent de 12 milliards de shillings ougandais.
Inès Magoum