L’entreprise ougandaise Umeme investira 34 milliards de shillings ougandais (9,29 millions de dollars) pour l’évacuation de l’électricité de la centrale hydroélectrique de Siti II à l’est du pays. L’installation qui affiche une capacité de 16,5 MW a été construite par Elgon Hydro Siti.
Umeme, l’un des plus grands distributeurs d’électricité d’Ouganda a annoncé récemment l’investissement de 55,7 milliards de shillings ougandais (15,23 millions de dollars) pour renforcer le réseau électrique de la ville de Mbale au sud-est du pays. Dans cette enveloppe, 34 milliards de shillings ougandais (9,29 millions de dollars) seront destinés à l’évacuation de l’électricité de la centrale hydroélectrique de Siti II.
Umeme compte construire une ligne bipolaire de 33 kV. La ligne qui aura une longueur de 125 km partira de la centrale hydroélectrique pour Mbale en passant par le district de Bulambuli. Le deuxième volet concerne la construction d’une station de commutation à Mbale. Le distributeur d’électricité est également en train d’installer des batteries de condensateurs pour stabiliser l’alimentation électrique de la zone industrielle de Mbale.
La valorisation d’une centrale hydroélectrique de 16,5 MW
Une partie de l’enveloppe dédiée à l’évacuation de l’électricité de la centrale de Siti II servira à l’indemnisation des victimes de l’ensemble des travaux. Les nouvelles installations devraient permettra la valorisation de la centrale au fil de l’eau dont la construction a commencé en 2016. La centrale hydroélectrique qui affiche une capacité de 16,5 MW appartient à Elgon Hydro Siti, une entreprise ad hoc mise en place par DI Frontier Market Energy and Carbon Fund K/S Fund, un fonds d’investissement privé danois.
Elgon Hydro Siti a déjà mis en service une première centrale, Siti I qui affiche une capacité de 5 MW. Tout comme la première, la centrale hydroélectrique de Siti II est située sur la rivière Siti et a été construite grâce au financement de la Société néerlandaise de financement du développement (FMO), dont la moitié (12 millions de dollars) provenant de son Fonds d’infrastructure pour l’Afrique émergente (EAIF).
Jean Marie Takouleu