En Ouganda, l’entreprise Biomass Briquettes Saving Energy Constructions (BBS Energy) souhaite faire passer la cuisine au « vert », grâce au projet « Envirocook ». Dans ce cadre, de nombreux équipements électroménagers seront fabriqués localement, notamment les cuisinières et les fours en briques de terre. Cette initiative participera à la réduction des émissions de CO2 provenant de l’utilisation domestique des énergies fossiles.
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Biomass Briquettes Saving Energy Constructions (BBS Energy) souhaite transformer les habitudes de cuisson des Ougandais. L’entreprise ougandaise propose depuis quelques jours des solutions de cuisson moins énergivores. À travers ce projet, baptisé « Envirocook », Ivan Bugembe, promoteur de cette solution veut contribuer à réduire les émissions de CO2 provenant de l’utilisation domestique des énergies fossiles, notamment le bois, le charbon, le pétrole ou encore le méthane (gaz domestique). Le projet « Envirocook » prévoit la commercialisation d’appareils adaptés à l’utilisation des équipements de combustion écologiques. Ces équipements (des cuisinières, des fours en briques de terre, des bains de vapeur, des saunas, ainsi que la fourniture de biogaz et de briquettes carbonisées) seront fabriqués localement. Ainsi, les ménages disposeront de leurs produits « à portée de main et à des prix raisonnables. »
Le développement du projet
Le projet « Envirocook » s’il est adopté, permettra de promouvoir l’esprit d’entreprise des jeunes ougandais. L’entreprise BBS Energy a déjà signé des partenariats avec les organisations nationales et internationales, notamment avec l’Uganda National Alliance in Clean Cooking (UNACC), un organisme ougandais spécialisé dans la promotion de la cuisine durable. L’UNACC apportera son expertise dans les domaines de la formation, du marketing et de la mise en réseau. Ainsi, les jeunes pourront à terme lancer leurs propres entreprises éco-inclusives. Le projet « Envirocook » vient ainsi allonger la liste des projets visant à rendre la cuisson plus écologique en Ouganda.
Du charbon en peau de banane pour lutter contre la déforestation en Ouganda
De son côté, l’entreprise française Green Bio Energy, installée à Kampala, la capitale de l’Ouganda, a mis sur pied en 2011 une technique pour remplacer le charbon de bois en charbon écologique à base de déchets. Ce combustible se présente sous la forme de petits cylindres rangés dans de grandes caisses comme des palets bretons. Cette innovation a permis à l’Ouganda de connaître une avancée dans la lutte contre la déforestation et la pollution atmosphérique. Green Bio Energy dispose d’une usine dans la capitale Kampala, capable de produire 2 tonnes de charbon écologique par jour.
Inès Magoum
