OUGANDA : le français HDF veut investir dans des centrales électriques à hydrogène

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OUGANDA : le français HDF veut investir dans des centrales électriques à hydrogène © HDF Energy

Hydrogène de France (HDF Energy) veut investir en Ouganda. Le groupe vient d’ailleurs de signer un accord avec les autorités ougandaises présentes à la 27e Conférence des parties des Nations unies sur le changement climatique (COP27) en Égypte.

C’est l’une des annonces de la journée « Énergie » à la 27e Conférence des parties des Nations unies sur le changement climatique (COP27). En marge de cette grand-messe sur le climat, Hydrogène de France (HDF Energy) a signé un accord avec les autorités ougandaises. L’entreprise française veut participer au développement des énergies renouvelables en Ouganda.

Avec une capacité installée de 1 291 MW selon Power Africa, l’Ouganda veut développer ses infrastructures de production et de transport, afin de répondre à la demande énergétique de son industrie et de ses populations. Kampala mise sur les énergies renouvelables, notamment le solaire. HDF veut contribuer à cette politique, mais en apportant une solution à l’intermittence liée à la production de l’énergie solaire photovoltaïque. L’entreprise dont le siège se trouve en Gironde (en France) veut construire sa première centrale électrique Renewstable® en Ouganda au cours des prochaines années.

L’hydrogène pour le stockage d’électricité

Cette centrale électrique fonctionne en combinant un parc solaire photovoltaïque et un stockage de masse de l’énergie par le biais d’une chaîne d’hydrogène. Selon HDF, il s’agit d’une alternative verte à une centrale diesel classique, car elle utilise uniquement l’énergie solaire et l’eau pour produire une électricité stable, évitant ainsi les émissions de gaz à effet de serre (GES) et le bruit.

« L’Ouganda parle de l’hydrogène vert depuis longtemps. Avec notre mix énergétique, nous voulons exploiter toutes les sources d’énergie dont nous disposons. Je sais que cette technologie offrira des opportunités à notre population. Nous sommes ouverts et nous allons travailler avec HDF », a déclaré Ruth Nankabirwa Ssentamu, la ministre ougandaise de l’Énergie et du Développement minéral, à l’issue de la signature du protocole d’accord avec HDF.

Outre l’Ouganda, l’entreprise veut déployer sa technologie dans plusieurs pays africains, notamment en Namibie. Dans ce pays d’Afrique australe, une centrale électrique Renewstable® est en développement dans la ville portuaire de Swakopmund. La centrale sera alimentée par un parc solaire photovoltaïque de 85 MWc. Le projet bénéficie du soutien de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Jean Marie Takouleu

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