La mission commerciale virtuelle organisée par le Département du Commerce international (DIT) au haut-commissariat britannique en Ouganda, en collaboration avec Innovate UK, qui fait partie de UK Research and Innovation, un organisme public privé financé par une subvention du gouvernement britannique, et la Chambre de commerce et d’industrie de Londres (LCCI) a décidément tenu ses promesses. Plusieurs entreprises ougandaises et britanniques du secteur des énergies renouvelables ont pris part aux échanges qui portaient sur les défis de l’électrification via une source propre, abordable et durable comme le solaire, l’éolien, la géothermie…
Les défis qui entourent la vulgarisation des énergies renouvelables
Les entreprises ougandaises et britanniques qui ont participé à l’évènement en ligne estiment que les énergies renouvelables pourraient changer la donne dans de nombreux pays du monde entier et plus spécifiquement dans les pays en développement car disposant d’énormes potentialités. Ces sources d’électricité sont moins coûteuses et compétitive par rapport aux combustibles fossiles. Cependant, le déploiement des énergies renouvelables est entravé par trois difficultés selon la Banque mondiale. Il s’agit « des contraintes techniques d’intégration au réseau, des risques liés à la faiblesse des capacités d’achat et de la planification des sociétés nationales d’électricité ». L’institution financière indique que les pays pourraient accroître leur production d’énergies renouvelables à moindre coût et d’une manière durable en développant « un environnement favorable adéquat, en particulier l’amélioration de la viabilité financière des sociétés nationales et de leurs capacités de planification, ainsi que les investissements publics clés nécessaires pour intégrer la production des énergies renouvelables. L’autre solution serait le partage équilibré et équitable des risques entre les parties prenantes publiques et privées grâce à des systèmes de passation de marchés transparents et concurrentiels ».
Outre l’étude des moyens et des opportunités, la mission commerciale virtuelle a permis l’initiation de 12 petites et moyennes entreprises (PME) britanniques du secteur des énergies renouvelables aux possibilités d’investissement en Ouganda. L’échange virtuel avait également pour objectif d’entretenir les organisations britanniques candidates au programme « Energy Catalyst Round 8 » (ECRP) sur les problèmes d’accès à l’électricité que rencontre l’Ouganda.
Ce concours vise à soutenir des technologies d’accès à l’électricité innovantes et durables et des modèles commerciaux pour accélérer la transition vers les énergies propres dans les économies en développement et émergentes, notamment en Afrique subsaharienne. Le programme est actuellement financé par le Global ChallengesResearch Fund (GCRF) et Département pour le développement international (DfID) du gouvernement britannique dans le cadre de son programme Transforming Energy Access.
Inès Magoum