En Ouganda, la tendance est à la transition écologique (rue et technologie plus vertes...). Les conducteurs de motos-taxis de la capitale Kampala ne sont pas en reste. Ils expérimentent depuis quelque temps « l’e-bikes », le transport de passagers avec des vélos électriques alimentés à l’énergie solaire.
La mobilité électrique est encore un phénomène nouveau en Ouganda, avec moins de 10 % des véhicules sur les routes de Kampala, la capitale du pays, alimentés à l’énergie électrique. Même si des entreprises locales comme Zembo, importateur de vélos électriques sur mesure et fournisseur d’énergie solaire, et Bodawerk, une société spécialisée dans la transformation de motos conventionnelles en motos électriques, travaillent à rendre les rues plus propres, beaucoup reste à faire.
C’est dans ce contexte que l’Initiative internationale pour le climat du ministère allemand de l’Environnement et le Programme des Nations unies pour le développement ont mis sur pied le projet « e-bikes » (vélos électriques). Celui-ci vise à aider l’Ouganda à passer à la mobilité électrique et à sensibiliser les habitants aux technologies vertes. Les conducteurs de motos-taxis de Kampala adoptent progressivement cette technologie, afin de rendre leurs activités plus écologiques et baisser les coûts de fonctionnement. Avoir plus de véhicules et d’appareils plus respectueux de l’environnement permettrait de limiter la production de CO2 et de réduire la pollution de de l’air, en particulier l’émission de particules fines, éléments nocifs pour la nature et de l’homme.
Le projet de vélos écologiques, développé dans ce pays d’Afrique de l’Est, fait partie d’une initiative de 34 millions de dollars (près de 133 milliards de shillings ougandais) menée par le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) pour soutenir la transition vers la mobilité électrique de 17 pays en développement. Celle-ci a été mise en œuvre par l’Initiative internationale sur le climat du ministère allemand de l’Environnement, en partenariat avec le ministère ougandais de l’Énergie et du Développement minéral.
Inès Magoum