La National Water and Sewerage Corporation (NWSC) renforce son efficacité à Masaka, une ville du centre de l’Ouganda, située à l’ouest du Lac Victoria. L’entreprise, qui assure le service public de l’eau potable dans le pays d’Afrique de l’Est, vient de se doter d’une nouvelle station de pompage. L’installation préfabriquée affiche une capacité de 160 000 m3 d’eau par heure.
À en croire Emmanuel Mujuni, le directeur régional de NWSC – Masaka, la nouvelle station sera opérationnelle dès le 1er janvier 2023. L’installation pompera l’eau du Lac Victoria.
Une production globale de 390 000 m3 d’eau par heure
L’eau brute sera acheminée vers l’usine d’eau potable de Nabajjuzi qui a été réhabilitée. La ressource sera stockée dans les quatre réservoirs de la ville de Masaka situés à Bwala Hill, Boma, Kitovu et Kyabakuza.
Une fois mise en service, la nouvelle station de pompage de la NWSC soutiendra les deux installations existantes qui fournissent quotidiennement 5,52 millions de m3 d’eau, soit 230 000 m3 d’eau par heure. Les trois stations produiront de manière globale 9,36 millions de m3 d’eau par jour, l’équivalent de 390 000 m3 chaque heure.
L’Ouganda s’est engagé à fournir de l’eau potable sûre et abordable à tous d’ici à 2030 à ses populations, et la démarche de la NWSC soutient cette vision. Selon l’organisation Water.org, 7 millions d’Ougandais n’ont pas encore accès à l’eau potable, sur une population estimée à 49 millions d’habitants.
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Dans le pays d’Afrique de l’Est, la NWSC mise également sur les adductions d’eau potable (AEP) pour satisfaire la demande des populations. En novembre 2022, l’entreprise a inauguré une AEP à Rukungiri, dans la région Occidentale de l’Ouganda. Le nouveau système d’approvisionnement en eau potable est constitué d’une prise d’eau d’une capacité de 400 m3 par heure située sur la rivière Kahengye. L’eau brute est transportée par deux conduites de 4,3 km et 22,5 km vers une nouvelle station d’eau potable à Kahengye. La station affiche une capacité de 200 m3 par heure, soit 4 800 m3 d’eau par jour.
Inès Magoum