Les besoins en eau sont grands afin de desservir la population, qui augmente rapidement en Ouganda, ainsi que les entreprises environnantes. La situation géographique stratégique de sa capitale Kampala, proche des infrastructures, en fait un lien important pour les grands investisseurs et les entreprises. L’absence d’acteurs locaux a incité la société française Sogea Satom à intervenir en saisissant cette opportunité.
Afin d’augmenter les volumes d’eau potable produits en Ouganda, la National Water and Sewerage Corporation (NWSC) s’est rapprochée de l’entreprise française Sogea Satom, afin de construire une usine de traitement de l’eau qui desservira la population grandissante de Kampala, la capitale.
Selon « The Exchange », plus de 160 millions de litres d’eau seront produits quotidiennement une fois le la station mise en route. Le montant total des travaux atteint les 96 millions de dollars et gouvernement ougandais financera la moitié de la somme, tandis que le reste proviendra d’un financement extérieur.
Les gouvernements ougandais et français ont entretenu de bonnes relations de travail au fil des ans, ce qui a permis de fortifier leur partenariat. Avant de décrocher l’accord sur l’eau, Sogea Satom a été un acteur clé dans un certain nombre de projets en Ouganda, ce qui en fait une entreprise considérée comme fiable pour prendre en charge le projet de développement de ces infrastructures.
Sogea Satom est une filiale majeure de Vinci avec un chiffre d’affaires de 543,3 $ dans plus de 20 pays africains qui emploie plus de 15 000 personnes sur une centaine de chantiers. C’est un investisseur de premier plan dans les secteurs de l’industrie, du génie civil et de la construction en Afrique.
Audrey Chomgui
