En Ouganda, la sécheresse a des conséquences dévastatrices sur les réserves alimentaires et les moyens de subsistance d’au moins 40 % de la population qui s’appuie sur l’agriculture pour survivre. Dans le district de Bukedea, un nouveau projet lancé le 18 décembre 2021 vise à renforcer la résilience des petits exploitants agricoles face à ce phénomène, à l’origine du stress hydrique que subit leur écosystème.
Le gouvernement ougandais a désigné la compagnie Dott Services, située à Kampala, la capitale de l’Ouganda, pour la réalisation d’un système d’irrigation qui couvrira 2 200 hectares de plantations.
Améliorer les rendements agricoles
Le projet prévoit aussi la construction de deux parcs pour la culture du riz, de cinquante-huit kilomètres de routes de raccordement et d’un pont. La vice-présidente du Parlement en Ouganda, Anita Among, confie que les travaux coûteront 70 milliards de shillings kenyans, environ 618,5 millions de dollars. Un financement additionnel de 1 milliard de shillings kenyans (plus de 8,8 millions de dollars) sera alloué par le trésor public kenyan pour indemniser les personnes impactées par le projet d’irrigation. L’objectif à terme des autorités ougandaises est d’améliorer les rendements agricoles à Bukedea.
Lire aussi –
Mais ce district n’est pas le seul touché par la sécheresse en Ouganda. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, le gouvernement poursuit d’autres actions en faveur de la lutte contre la sécheresse, phénomène largement renforcé par le réchauffement climatique. En octobre 2021, les autorités ougandaises ont notamment passé la commande de plusieurs systèmes d’irrigation qui seront installés sur 687 sites dans plusieurs districts de l’Ouganda. Conçus par Nexus Green, ils seront reliés à une source d’eau qui approvisionnera des canalisations de transmission. L’eau sera stockée dans des réservoirs, puis transitera par des réseaux de distribution jusqu’aux fermes elles-mêmes. Ce projet-là coûtera près de 104,1 millions de dollars.
Inès Magoum