Après Coca-Cola Beverages Africa (CCBA), c’est au tour de l’entreprise néerlandaise Vivo Energy de soutenir la lutte contre la pollution par les déchets plastiques en Ouganda. Sa filiale locale vient de nouer un partenariat Stanbic Bank Uganda, Next Media Services, Uganda Breweries et la National Environment Management Authority (Nema).
Ces entreprises mettront en œuvre l’initiative baptisée « Sauvons l’environnement ». La campagne qui durera trois ans vise à sensibiliser les populations sur les dangers liés à la pollution par les déchets plastiques. Les ménages ougandais seront aussi éduqués aux techniques « durables » d’élimination de ce type de déchets.
Jusqu’à 1 500 tonnes de déchets plastiques produits par jour
Selon les autorités ougandaises, 1 500 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque jour dans le pays, dont seulement 500 tonnes sont correctement gérées. Une bonne partie se retrouve dans les rues et pollue les cours d’eau. Pour toucher le maximum de personnes, les cinq sociétés partenaires du programme diffuseront des documentaires et des sketches sur les chaînes de télévision et de radio de Next Media Services, ainsi que sur des plates-formes en ligne.
Dans le cadre de ce partenariat, la Stanbic Bank Ouganda financera la campagne de sensibilisation. Uganda Breweries génère environ 24 000 tonnes de déchets par an, dont des déchets plastiques à travers ses boissons conditionnées. La société s’est engagée à atteindre un objectif de zéro déchet mis en décharges d’ici à 2030. « La protection de l’environnement est un pilier essentiel de la durabilité de notre entreprise. C’est pourquoi nous soutenons la campagne « sauvons l’environnement » », affirme Gilbert Assi, le directeur général de Vivo Energy.
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La compagnie pétrolière néerlandaise s’engage également dans des projets de dépollution au Kenya. En 2019, Vivo Energy s’est allié à Geocycle pour la collecte et l’élimination des huiles usagées des stations-service Shell au Kenya. Les installations collectent environ 20 000 litres d’huile usagée chaque mois.
Inès Magoum