Le projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement de Rukungiri dans la région Occidentale de l’Ouganda s’achève avec l’inauguration le 24 novembre 2022 de nouvelles infrastructures répondant aux besoins de 163 000 personnes.
Après six ans d’attente, les populations de Rukungiri, dans la région Occidentale de l’Ouganda, reçoivent enfin de l’eau potable de manière continue. C’est grâce à l’inauguration de nouvelles infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement construites dans le cadre d’un projet lancé dans ce district en 2016.
Initialement confié à l’entreprise indienne Technofab Engineering, la National Water and Sewerage Corporation (NSWC) reprend le projet en mars 2021 à cause de la « lenteur observée dans le travail du contractant initial », avait expliqué Silver Mugisha, le directeur général de la compagnie publique ougandaise. Tous les chantiers sont achevés à Rukungiri, assure la NSWC.
L’approvisionnement en eau potable de 163 000 jusqu’en 2040
Le nouveau système d’approvisionnement en eau potable est constitué d’une prise d’eau d’une capacité de 400 m3 par heure située sur la rivière Kahengye. L’eau brute est transportée par deux conduites de 4,3 km et 22,5 km vers une nouvelle station d’eau potable à Kahengye. La station affiche une capacité de 200 m3 par heure, soit 4 800 m3 d’eau par jour.
Plusieurs installations ont été construites pour le stockage de l’eau, dont un réservoir principal d’équilibrage en béton armé de 700 m³ à Mukazi Hill, un réservoir en acier de 150 m³ pour le sous-comté de Kebisoni, des réservoirs en acier de 150 m³ et 320 m³ pour le sous-comté de Buyanja, ainsi qu’un réseau de distribution total de 13 km.
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En tout, 163 000 personnes bénéficieront des installations au moins jusqu’en 2040 dans les zones de Rukungiri, Buyanja, Kebisoni et Kahengye dans le district de Ntungamo, indique le ministère ougandais de l’Eau et de l’Environnement. La NSWC exploitera l’ensemble des installations et en assurera la maintenance.
Dans le volet assainissement du projet, la NSWC a construit des latrines publiques pour réduire la défécation en plein air. L’ensemble des travaux a coûté 44 milliards de shillings ougandais (près de 11,8 millions de dollars), financé en partie avec un prêt de la Banque mondiale.
Inès Magoum