La ville de Mbale, située à environ 225 km de la capitale ougandaise Kampala dispose veut mettre place une nouvelle stratégie pour améliorer la gestion de ses déchets solides. La nouvelle ordonnance qui responsabilise les commerçants et les ménages entrera en vigueur après la validation par les conseillers municipaux.
La gestion des déchets solides est à l’origine de multiples tensions dans la ville de Mbale, en Ouganda. Cette situation s’explique par des retards dans la collecte des ordures, à cause de l’absence d’équipements adéquats. À cela s’ajoute l’absence d’un site d’enfouissement opérationnel. « La décharge de Dokho dédiée à l’enfouissement des déchets collectés à Mbale est pleine à craquer », décriait déjà Martine Busiku, la secrétaire municipale de la division de Mbale en 2020.
La nouvelle ordonnance vise à améliorer la gestion des déchets solides dans cette ville ougandaise peuplée de plus de 96 000 habitants. Ce qui permettra selon les autorités locales de mettre fin aux protestations des commerçants, qui déboursent la somme de 5 000 shillings ougandais (plus de 1,41 dollar) par an pour la collecte de leurs déchets. La nouvelle ordonnance stipule que chaque propriétaire ou occupant d’un local, d’une entité commerciale ou d’une industrie sera désormais responsable de l’état sanitaire de ses locaux. Les déchets solides collectés devront ensuite être stockés dans des conteneurs ou poubelles durables avant l’élimination finale.
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À en croire la municipalité, l’ordonnance permettra de créer des emplois et des revenus pour les collecteurs de déchets, et de s’assurer du respect des démarches écologiques et rationnelles définies pour une gestion efficace des déchets solides dans la ville de Mbale, située à près de 225 km de Kampala, la capitale de l’Ouganda.
En outre, des données sur les déchets produits dans la ville seront répertoriées pour utilisation dans le cadre de différents projets. Ces données permettront aussi de sensibiliser les producteurs de déchets sur les effets néfastes des restes de leurs produits sur les écosystèmes. La nouvelle ordonnance entrera en vigueur après la validation du Conseil municipal. « L’ordonnance attend maintenant d’être approuvée par les conseillers municipaux. Nous devons préparer le public à accueillir ces nouvelles mesures », indique Rhoda Nyarib, la responsable de l’environnement de la municipalité de Mbale.
Inès Magoum
