RDC : à Kinshasa, le Chic voit le jour pour la prévention des inondations

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RDC : à Kinshasa, le Chic voit le jour pour la prévention des inondations ©Braden Photography/Shutterstock

Le Centre hydro-informatique du Congo (Chic) a été mis en service le 15 juillet 2021. La nouvelle structure établie à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) devrait, entre autres, permettre une gestion durable des ressources en eau du pays afin de lutter contre les inondations.

Alors que la République démocratique du Congo (RDC) fait face à des inondations en saison pluvieuse, il devenait urgent de mettre en place une structure pour la gestion durable des cours d’eau. Le 15 juillet 2021, le ministre RD-congolais de l’Environnement et du Développement durable, Eve Bazaiba Masudi a ainsi inauguré le Centre hydro-informatique du Congo (Chic).

Le nouveau centre a été construit dans la capitale RD-congolaise Kinshasa. L’établissement est équipé d’appareils dédiés à la surveillance et le contrôle des plans d’eau. Le Chic a donc pour vocation de prévenir les catastrophes naturelles causées par le changement climatique, notamment les inondations. Une nouvelle montée des eaux du lac Tanganyika a récemment frappé les populations d’Uvira, une ville de la province du Sud-Kivu. Le phénomène a causé la mort de 46 personnes, ainsi que de nombreux dégâts matériels.

Le ministère RD-congolais de l’Agriculture travaillera également avec le Chic pour « la bonne gestion de saisons agricoles » et les ministères RD-congolais de Développement rural et des Transports, sur le volet de transport fluvial et lacustre pour savoir juguler les périodes, la quantité, le débit des cours d’eau.

Le financement de l’Égypte

En inaugurant le Chic, les autorités RD-congolaises achèvent une étape du Projet de gestion intégrée des ressources en eau (Gire), financé à hauteur de 10,5 millions de dollars par le gouvernement d’Égypte dans le cadre d’un accord signé en 2012. L’initiative vise également le renforcement des capacités des experts congolais en matière d’irrigation et de gestion des catastrophes, le contrôle de l’hydrométrie de la rivière Semuliki, la formation de 100 fermiers pour la conformité avec l’expérience de l’Égypte et la construction de 30 forages pour l’approvisionnement en eau potable.

Lire aussi – AFRIQUE : l’eau, au centre des enjeux environnementaux du continent

L’Égypte soutient plusieurs autres projets en RDC, notamment la construction d’une usine d’eau potable près de la rivière Lubi, dans la province du Sankuru. Les deux gouvernements ont signé un accord relatif à ce projet en février 2021. La nouvelle installation devrait renforcer la desserte en eau potable des populations de plusieurs localités de la province du Sankuru.

Inès Magoum

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