Biocrude Technologies, une entreprise canadienne spécialisée dans l’assainissement et la fourniture de solutions pour le traitement des déchets organiques municipaux développe un projet en République démocratique du Congo (RDC). Il s’agit de la construction d’une usine dans la capitale Kinshasa. Le projet a été validé récemment par le ministère RD-congolais de l’Environnement et du Développement durable.
Le projet de recyclage des déchets organiques a été dévoilé au public le 19 novembre 2021, à la suite d’une réunion de travail entre la Vice-première ministre RD-congolaise, ministre de l’Environnement et du Développement durable, Ève Bazaiba Masudi et Bertrand d’Egmont, le directeur Afrique de Biocrude Technologies.
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L’entreprise basée à Montréal au Canada construira, dans un avenir proche, une usine de recyclage des déchets organiques à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). L’objectif est de lutter contre la pollution des sols et des cours d’eau. À elle seule, la ville de Kinshasa produit 9 000 tonnes de déchets solides par jour, dont organiques.
La méthode de traitement des déchets qui sera utilisée dans la future usine n’a pas été précisée, encore moins sa capacité de production. Mais l’entreprise canadienne Biocrude Technologies qui utilise déjà la biométhanisation et le compostage pour les déchets organiques, ainsi que le Refuse Derived Fuels (RDF) pour les combustibles pourrait combiner ces procédés dans un processus hybride pour produire des biocarburants et d’autres sous-produits commercialisables. « Le projet va démarrer avec quatre antennes à Kinshasa avant de s’étendre à d’autres villes de la RDC », explique Bertrand d’Egmont, le directeur Afrique de Biocrude Technologies.
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La séance de travail ponctuelle, tenue au cabinet de la ministre Ève Bazaiba Masudi a également permis de définir un budget prévisionnel pour la construction de la future usine de recyclage des déchets de Kinshasa, soit environ 120,5 millions d’euros. « Biocrude a, à l’intérieur de son institution un département qui est un fonds d’investissement et qui a la capacité de financer ce type de projet », rassure Bertrand d’Egmont. L’étude de faisabilité du projet a déjà été réalisée.
Inès Magoum