Clean-Seas, un fournisseur de solutions technologiques en matière de gestion des déchets a été choisi pour la construction d’une usine de valorisation énergétique des déchets plastiques, à partir de la technologie de la pyrolyse à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Le projet vise la production de 96 MWh d’électricité par an.
Le projet de valorisation énergétique des déchets plastiques à Kinshasa peut commencer. Le 3 août 2021, la société de conseil Hamden qui pilote le projet dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) a dévoilé le nom de l’entreprise qui construira la nouvelle usine. Selon l’accord signé avec le directeur général du groupe Manu Mabengo Tsumbu, Clean-Seas exploitera également la future usine sur une période de 30 ans. L’entreprise fournit des solutions technologiques en matière de gestion des déchets. La filiale du groupe Clean Vision Corporation, utilisera la technologie de la pyrolyse pour valoriser les déchets plastiques à Kinshasa. Le procédé consiste à chauffer les déchets plastiques à plus de 400 °C dans une première cuve pour obtenir un gaz de synthèse. Le combustible est ensuite utilisé pour alimenter des générateurs électriques.
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Dans la capitale RD-congolaise peuplée de 15 millions d’habitants, la production journalière de déchets solides est estimée à 9 000 tonnes. La majeure partie de ces déchets est de nature plastique. Clean-Seas prévoit de convertir 200 tonnes de plastiques usagés chaque jour.
Un projet de 30 millions de dollars
L’électricité produite par la future usine sera injectée dans le réseau national. Clean-Seas produira 15 000 litres diesel à combustion, 3 500 litres de lubrifiants industriels et trois tonnes (métriques) de charbon. Ce qui permettra de générer 70 000 tonnes (métriques) de crédit carbone dans la ville de Kinshasa. Clean-Seas formera aussi le personnel local pour l’exploitation de l’usine.
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Le projet développé à Kinshasa contribuera également à la lutte contre la pollution plastique. Sa mise en œuvre complète nécessitera un investissement de 30 millions de dollars. Le projet sera financé par Clean-Seas qui s’appuiera sur des prêts de partenaires de développement. L’entreprise est déjà en « discussion active » avec des investisseurs appropriés, indique Dan Bates, le directeur général de Clean Vision Corporation.
Inès Magoum