Un projet d’eau potable vient d’être lancé dans la ville de Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï oriental, au centre de la République démocratique du Congo (RDC). Objectif : l’amélioration de l’approvisionnement en eau des populations.
L’approvisionnement en eau de la ville de Mbuji-Mayi va s’améliorer d’ici 32 mois. C’est le délai qui a été laissé à l’entreprise Pan China pour achever le projet d’eau potable qui vient d’être lancé dans la capitale de la province du Kasaï oriental par Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le Premier ministre de la République démocratique du Congo.
La réalisation aboutira à la réhabilitation de la station de pompage d’eau de la ville. L’entreprise chinoise étendra également le réseau de distribution de la Régie de distribution d’eau de la République démocratique du Congo (Regideso). Plusieurs châteaux d’eau seront également élevés, avec pour chacun d’entre eux une capacité de 1 500 m3. Plusieurs bâtiments administratifs et de dosage seront construits dans le cadre du projet d’eau potable.
Enfin, dans plusieurs quartiers de la ville de Mbuji-Mayi, 865 bornes-fontaines seront installées pour la distribution de l’eau potable aux populations. Le Premier ministre RD congolais Sylvestre Ilunga Ilunkamba estime que le projet bénéficiera à 60 % de la population de Mbuji-Mayi. La capitale du Kasaï oriental compte plus de 3,3 millions de personnes.
Le nouveau projet du gouvernement devrait coûter pas moins de 26,2 millions de dollars. Un investissement pourtant loin d’être suffisant pour résoudre durablement les problèmes d’eau dans la ville. Au début du second semestre de 2019, la situation était telle que, pour s’en sortir au quotidien, les populations étaient contraintes d’utiliser l’eau des rivières qui traversent Mbuji-Mayi. Une situation qui est très régulièrement à l’origine de la résurgence de certaines maladies hydriques comme le choléra dans la province du Kasaï oriental.
Jean Marie Takouleu