Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) lance une campagne de sensibilisation à la collecte et au recyclage des déchets dans la ville de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). La campagne qui commence septembre 2022 cible 24 communes de la capitale exposée aux effets du changement climatique.
En République démocratique du Congo (RDC), la ville de Kinshasa à elle seule produit 7 000 tonnes de déchets par jour. Dans ce contexte, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) lance une campagne de sensibilisation à la collecte et au recyclage des déchets dans la capitale, baptisée « Bopeto na Kelasi » en lingala, c’est-à-dire la « Propreté à l’école ».
L’initiative qui démarrera dès la rentrée scolaire de septembre 2022, sera menée dans un premier temps au sein des 24 communes de Kinshasa à l’instar de Gombe, Kinsambu, Ngaliema, Mont Ngasula, N’Djaba, Lemba, Matete, Limeté, Linguala, Kinshasa, Barumbu, Masiina, Kimbaseke, N’sele, N’Djili, N’Djili-ndili, Selemboa, Makala, Kalamu, Kasavubu, Bumbu, Ngiri-Ngiri, Mbandalungua et Maluku.
« La mauvaise gestion des déchets contribue au changement climatique et à la pollution atmosphérique, elle affecte directement de nombreux écosystèmes. Avec ma consœur Ketsia Passou (14 ans), nous soutenons la campagne “Bopeto na Kelasi” afin de sensibiliser les élèves à la bonne gestion des déchets au quotidien », explique Emmanuel Jidisa (17 ans), l’un des deux ambassadeurs de l’Unicef pour le Climat en RDC.
Renforcer l’action climatique
Si la RDC est l’un des pays africains à avoir interdit la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation d’emballages plastiques, les 15 millions d’habitants de la capitale produisent en moyenne 1 500 tonnes de plastiques au quotidien selon la Régie d’assainissement et des travaux publics de Kinshasa (RATPK). La mauvaise gestion de ces déchets a un impact sur l’environnement dans ce pays d’Afrique centrale.
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« En RDC, le changement climatique et la dégradation de la biodiversité menacent directement la capacité des enfants à survivre, à grandir et à s’épanouir. Les inondations et l’érosion endommagent fréquemment les infrastructures d’eau et d’assainissement et interrompent les services, propageant ainsi les maladies hydriques, notamment le choléra et le paludisme, auxquelles les enfants sont particulièrement vulnérables », indique l’institution Onusienne.
Benoit-Ivan Wansi