Les petites usines d’eau potable ont été réceptionnées le 17 septembre 2022 par le ministre d’État en charge du Développement rural de République démocratique du Congo (RDC), François Rubota. Il s’agit de neuf stations installées par le groupe RD-congolais Stever Construct, dans les communes de Maluku et de N’sele à Kinshasa. L’eau traitée dans les nouvelles usines est tirée de la nappe phréatique, grâce à une station de pompage alimentée par huit panneaux solaires.
De l’eau potable pour 20 000 ménages
L’eau potable est également stockée dans des réservoirs de 1 000 m3 chacun. Selon les autorités RD-congolaises, le projet qui s’achève bénéficiera directement à 20 000 foyers dans les municipalités de Maluku et de N’sele, réduisant les pénuries d’eau potable dans la ville de Kinshasa, peuplée de près 12 millions d’habitants. Les matériaux utilisés dans le cadre de ce projet ont été fournis par Sotrad Water, une société belge spécialisée dans la conception et la fabrication de solutions de traitement de l’eau.
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La construction des neuf mini-stations de production d’eau potable à Maluku et à N’sele fait partie d’un projet plus important qui vise à doter les 26 provinces de la RDC d’usine d’eau potable alimentée à l’énergie solaire. Dans ce pays d’Afrique centrale, à peine 30 % de la population avait accès à l’eau potable en 2020 selon le ministère RD-congolais des Ressources hydriques.
L’objectif du gouvernement de la RDC est d’atteindre l’accès universel à l’eau potable à l’horizon 2030 en milieu urbain et dans les zones rurales. Ainsi, à côté du projet des stations solaires, plusieurs initiatives sont en cours dans le pays notamment le Projet de renforcement des infrastructures socio-économiques (Prise). Cette initiative vise notamment à augmenter le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les zones rurales de la RDC.
Inès Magoum