Au Rwanda, une usine d’assemblage de véhicules électriques verra le jour dans la zone industrielle de Gahanga, dans les artères de la capitale Kigali. Cette installation du fabricant chinois Tailing Electric Vehicle (TAILG) basé à Shenzen, assemblera, de nouveaux modèles d’engins électriques de 300 à 1500 W.
L’usine proposera des vélos, des scooters et des tricycles avec des moteurs électriques. Après l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Kenya, la Tanzanie et le Rwanda, c’est donc au tour du Rwanda de relever le défi lancé par Tiger Hoo, le directeur général de TAILG. Son objectif est de permettre aux Rwandais de passer à un système de transport durable, propre, efficace, abordable et rentable.
Pour son concurrent Ampersand basé également à Kigali, le continent africain est en passe de devenir un leader mondial dans le déploiement des véhicules électriques en dépit de la pénurie de compétences spécialisées, la réticence des investisseurs en capital-risque et les chaînes d’approvisionnement perturbée. « L’ère de l’électricité est arrivée et la mobilité propre qui est rentable se doit aussi d’être financée dès maintenant », martèle-t-il.
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Cette initiative met aux prises le rapport 2018 sur l’inventaire des sources de pollution de l’air au Rwanda, publié par l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement (Rema), lequel a montré que les émissions de dioxyde de carbone des véhicules à combustion en étaient la principale à Kigali. Avec 25 000 motos-taxis à combustion contre 60 électriques qui circulent au quotidien, ce pays d’Afrique de l’Est veut changer la donne en misant sur un système de transport vert, avec pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.
Avec plus de 7 000 boutiques à travers le monde, TAILG est déjà présente dans 75 pays, notamment aux États-Unis d’Amérique, en Corée du Sud et en Australie.
Benoit-Ivan Wansi