Alors qu’au Kenya, les start-up de mobilité sont inquiètes à la suite de l’annulation de la loi des finances 2024 censée consigner « l’importation, l’assemblage local ou la commercialisation de véhicules électriques », le climat est plutôt serein pour les entrepreneurs de ce secteur au Rwanda voisin. Ampersand vient même de conclure un accord avec le constructeur automobile chinois Build Your Dreams (BYD).
Il porte sur l’expansion des motos électriques de la jeune pousse en Afrique de l’Est. Dans le cadre de cette collaboration qui devrait accélérer « la décarbonation du système de transport commercial de motos en Afrique », BYD fournira 40 000 cellules au lithium fer phosphate (LFP) pour les batteries pour les nouvelles e-motos d’Ampersand d’ici à 2026.
« La transition des deux-roues de livraison vers la technologie énergétique des véhicules électriques représente l’une des opportunités avec le meilleur rapport qualité-prix au monde. Dans le même temps, cette transformation permettra à des millions de motocyclistes qui travaillent dur d’économiser 600 dollars par an, favorisant ainsi une prospérité économique propre », explique Josh Whale, le PDG d’Ampersand.
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Cette nouvelle flotte fera certainement la différence au milieu des 30 millions de motos alimentés au carburant qui circulent en ce moment sur le continent africain. Mais le défi est serré puisque Ampersand n’est pas l’unique entreprise qui collabore avec BYD en Afrique. La compagnie kenyane Associated Vehicle Assemblers (AVA) assemble 130 véhicules électriques de la marque chinoise. Alors, la particularité d’Ampersand sera peut-être ailleurs notamment dans les solutions supplémentaires pour les conducteurs. En la matière, la start-up basée à Kigali et à Nairobi revendique au moins 140 000 échanges de batteries par mois.
Benoit-Ivan Wansi