Le constructeur de centres ruraux, The Pulse signe un accord avec la start-up allemande Boreal Light. L’entente porte sur l’équipement de cinq nouveaux centres de solutions de dessalement de l’eau pour la consommation et l’agriculture.
Le portefeuille de projets de Boreal Light s’agrandit en Afrique de l’Est. Le fournisseur allemand de systèmes de traitement de l’eau s’accorde avec The Pulse, un réseau géré de centres ruraux pour les affaires, les services et les loisirs, pour l’équipement de cinq nouveaux centres au Rwanda. Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), seulement 57 % de Rwandais ont accès à l’eau potable. Les futurs kiosques fourniront également l’eau pour l’irrigation des plantations.
The Pulse établira les futurs centres qui accueilleront les systèmes de Boreal Light. Il s’agira d’installations dédiées au commerce de détail et de gros, à la finance, à la santé, à l’eau, à l’agriculture, aux loisirs, aux divertissements, etc.
L’équipement de 69 centres ruraux The Pulse
Les futurs systèmes de dessalement de l’eau de Boreal fonctionneront à l’énergie solaire. Selon de The Pulse, ce nouveau partenariat vise à terme, l’équipement des 69 centres ruraux de système de traitement de l’eau.
« Boreal Light a prouvé que sa technologie et son modèle économique fonctionnent, et nous sommes fiers de les avoir comme partenaire », se réjouit Boris Civieta, fondateur et directeur de The Pulse. La start-up fournit également ses solutions dans plusieurs autres pays africains. Son projet le plus récent a été mis en œuvre dans le district de Kibaha en Tanzanie. Le système installé par la start-up kenyane WaterKiosk Africa affiche une capacité de 100 m3 par jour.
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La start-up basée à Berlin en Allemagne fournit également des systèmes qui traitent des eaux usées issues des structures sanitaires. De telles stations sont importantes dans des hôpitaux traitant quotidiennement des cas de Covid-19. Non traitées, les eaux usées déversées dans la nature pourraient contribuer à la contamination de populations riveraines.
Inès Magoum