Le 17 septembre 2020, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un 150 millions de dollars en faveur du Rwanda. Il s’agit une subvention de 75 millions de dollars et un prêt de 75 millions de dollars destinés à la mise en œuvre du Projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’énergie au Rwanda (EAQIP).
Dans le cadre de l’EAQIP, le gouvernement rwandais prévoit d’étendre des raccordements au réseau pour des clients résidentiels, commerciaux, industriels et publics. Les autorités envisagent également de subventionner le déploiement de systèmes solaires hors réseau. Il renforcera aussi l’accès et l’efficience des énergies renouvelables bon marché dans le pays, en rétablissant les capacités de production de la centrale hydroélectrique de Ntakura, en réduisant les variations de tension sur les lignes de transport et en soutenant le programme national d’installation de compteurs intelligents.
Le soutien du Fonds pour des modes de cuisson propres (CCF)
Selon la Banque mondiale, ces différentes initiatives favoriseront l’accès de 2,15 millions de personnes à une électricité « fiable, durable, moderne et à moindre coût ». L’EAQIP contribuera aussi à réduire de 50 % la dépendance du Rwanda aux combustibles de cuisson polluants. Le gouvernement rwandais espère assurer un accès universel des populations à l’électricité d’ici à 2024 et à des combustibles de cuisson propres d’ici à 2030.
Au moins 20 millions de dollars supplémentaires seront injectés dans le projet EAQIP par le Fonds pour des modes de cuisson propres (CCF), hébergé par le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique (Esmap) de la Banque mondiale. Cet autre financement est formé d’une subvention de 10 millions de dollars et un prêt de 10 millions de dollars. D’après la Banque mondiale, CCF prévoit, toujours dans cadre du projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’énergie au Rwanda, de mobiliser une enveloppe de 30 millions de dollars d’investissements publics et privés.
Inès Magoum