Au Rwanda, la Fédération du secteur privé (PSF) prévoit de collecter des fonds auprès de ses membres pour soutenir la gestion des plastiques à usage unique. La Fédération envisage ainsi d’investir quelque 690,6 millions de francs rwandais (près de 560 400 euros) dans le cadre du projet « Gestion durable des plastiques à usage unique ».
Lancé le 5 juin 2021, le projet « Gestion durable des plastiques à usage unique » vise à lutter contre la pollution plastique au Rwanda. La Fédération du secteur privé (PSF) mobilisera 690,6 millions de francs rwandais (près de 560 400 euros) dans le cadre de ce projet quinquennal, selon le partenariat signé avec l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement (Rema).
À travers le projet « Gestion durable des plastiques à usage unique », la Rema espère éliminer le plastique à usage unique du paysage rwandais. En 2019, le pays a promulgué la loi 17/2019 relative à l’interdiction de la fabrication, de l’importation, de l’utilisation et de la vente des sacs de transport en plastique et des articles en plastique à usage unique. Les entreprises ont jusqu’en septembre 2021 pour stopper tout approvisionnement ou vente du plastique à usage unique dans le pays, sous peine de sanctions.
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Les entreprises récalcitrantes s’exposeront à une amende de 5 millions de francs rwandais (environ 4 900 euros). Le texte prévoit aussi une amende pour les particuliers, soit de 50 000 francs rwandais (près de 40,9 euros).
La préservation de l’environnement
Le financement de la PSF améliorera notamment la collecte, le traitement et le recyclage des plastiques à usage unique au Rwanda. La Rema fournira le soutien technique nécessaire au projet et sensibilisera les populations à la gestion de ce type de déchets. Selon l’organisme public dirigé par Faustin Munyazikwiye, le projet « Gestion durable des plastiques à usage unique » contribuera également à la préservation de l’environnement, ainsi qu’à la réduction des effets du changement climatique.
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Le pays d’Afrique de l’Est souhaite réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 38 % d’ici à 2030. C’est en tout cas ce qu’a indiqué Paul Kagame, le président de la République du Rwanda lors du Sommet de 2020 sur l’ambition climatique.
Inès Magoum