Le projet Approche paysagère de la restauration et de la conservation des forêts (Lafrec) vient de s’achever à Gishwati-Mukura, dans le nord-ouest du Rwanda. Après 6 années de réalisation, Lafrec a renforcé la résilience des populations au changement climatique, à travers notamment la restauration de 603 hectares de forêts et l’amélioration de la chaîne de valeur du bois-énergie.
Résilience climatique renforcée, pour les près de 2000 personnes vivant à l’intérieur et au tour du parc national de Gishwati-Mukura. Dans cette aire protégée situé au nord-ouest du Rwanda, près du lac Kivu, les retombées du projet Approche paysagère de la restauration et de la conservation des forêts (Lafrec) sont considérables. En six ans de réalisation, le projet a permis la restauration de 603 hectares de forêt et 32 hectares de sites miniers illégaux. Des arbres ont été plantés sur 900 hectares de terres et 446 hectares de terres agricoles sont désormais sous sylvopastoralisme, ce qui profite à la fois aux agriculteurs et à l’environnement.
Grâce à ces réalisations du projet Lafrec, le parc national de Gishwati-Mukura a vu son statut de protection renforcé. Le 28 octobre 2020, le parc a été désigné « réserve de biosphère ». C’était au cours de la 32e session du Conseil international de coordination du Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB), organisée par l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture).
Le soutien des partenaires au développement
Le projet Lafrec a été lancé en 2015 dans le but de restaurer Gishwati-Mukura en utilisant une approche paysagère pour mieux gérer les écosystèmes forestiers. L’initiative a été mis en œuvre par l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement (Rema). « Le projet Lafrec a non seulement transformé le paysage en protégeant et en restaurant la biodiversité, mais il a également transformé la vie de milliers de Rwandais et a démontré qu’investir dans la nature rapporte des bénéfices importants à la fois pour les personnes et pour la planète », affirme Juliet Kabera , la directrice générale de la Rema.
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Le projet a reçu le soutien du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et du Fonds nordique de développement (NDF), par l’intermédiaire de la Banque mondiale. C’est en 2017 que le NDF a rejoint le projet, avec un financement de 850 000 dollars. Il intervenait dans la composante consistant à améliorer la gestion du reboisement, à travers la qualité des semences d’arbres et la fourniture d’une assistance technique pour une production de charbon de bois et un traitement de la biomasse plus efficace au Rwanda.
Boris Ngounou