Le Caire, poumon économique de l’Égypte a connu une augmentation de 2% de sa population en un an. Ce qui fait de la capitale égyptienne la sixième ville la plus peuplée au monde en 2024 juste derrière la brésilienne Sao Paulo.
La croissance démographique en Égypte n’est pas près de ralentir. Le Caire arrive en sixième position dans le Top10 des villes les plus peuplées au monde en 2024. Selon le classement de l’organisation non gouvernementale (ONG) World Population Review, la mégalopole égyptienne enregistre actuellement 22,6 millions d’habitants, soit une augmentation de 440 000 personnes (22,1 millions d’habitants en 2023) en l’espace d’un an seulement.
C’est bien plus que les 19 millions de Japonais et d’internationaux qui résident dans l’agglomération d’Osaka (10e) réputée aussi bien pour le transport maritime que pour la qualité de l’air. Si Le Caire devance la troisième ville du Japon, il est cependant moins peuplé que la capitale Tokyo (37 millions d’habitants) classée en tête par les analystes de World Population Review.
Un rang qui sera bientôt raflé par la mythique New Delhi (2e). Au moins 33 millions de personnes se côtoient au quotidien dans le centre névralgique de l’Inde où l’exode rural s’accentue en raison des nouvelles opportunités commerciales et technologiques. À Shanghai (3e) en Chine, l’explosion démographique de ces dernières années a accouché de 29 millions de Chinois et de touristes. Ces derniers ne veulent plus retourner dans leurs villes d’origines à cause des édifices à couper le souffle et de la stabilité des marchés financiers sur le sol Shanghaien.
Comment le Caire s’adapte ?
Au niveau mondial, la croissance urbaine et les défis économiques (besoins d’infrastructures et accès aux services de base) se jouent donc principalement dans les villes d’Asie et d’Afrique du Nord. On comprend mieux pourquoi les projets d’envergure se multiplient ces dernières années dans le pays des pharaons. Sur le plan des transports, les autorités égyptiennes pilotent en ce moment les travaux de la quatrième ligne de métro du Caire.
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L’infrastructure ferroviaire cofinancée à hauteur de 319 millions de dollars par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) devrait desservir 2 millions de personnes d’ici à 2028. L’initiative vise la décongestion du centre-ville où il n’est quasiment plus possible de circuler ni d’aménager. L’autre retombée attendue de ce métro est la réduction du nombre de véhicules personnels auxquels les Cairotes modernes ont pris goût malgré les émissions de CO2 générées par la combustion des carburants.
Benoit-Ivan Wansi