Schneider Electric achève les travaux à l’usine de dessalement de l’eau de mer de New Alamein, une ville nouvelle située au nord-ouest de l’Égypte et inaugurée par le gouvernement en 2018. Dans cette station de dessalement de l’eau de mer, le groupe industriel français a installé sa technologie EcoStruxure.
Cette solution est une plateforme ouverte, interopérable, prête à l’emploi et compatible avec l’IoT (internet des objets), permettant d’automatiser le réseau électrique de la station de dessalement de New Alamein. À en croire Schneider Electric qui utilise cette technologie dans plusieurs projets en Égypte, sa solution permet désormais à la l’usine d’osmose inverse d’optimiser sa fiabilité et le temps de fonctionnement, en assurant un fonctionnement ininterrompu aux heures de pointe grâce à l’utilisation d’appareils compatibles avec internet, ainsi qu’un logiciel de contrôle.
Le système permettra ainsi d’accroître son efficacité opérationnelle tout en réduisant les coûts, deux caractéristiques souvent reprochées aux usines de dessalement. L’installation de New Alameins est construire par le ministère égyptien de la Défense en partenariat avec l’entreprise espagnole Aqualia. L’usine qui affichera une capacité de 150 000 m3 par jour approvisionnera au moins un million de personnes.
« New Alamein transformera une grande partie du littoral méditerranéen égyptien, et cette usine de dessalement garantira que la ville et ses environs disposent de l’eau dont ils ont besoin pour pouvoir se développer », affirme Ignacio de la Quintana, le directeur l’Aqualia en Égypte. Mais la ville nouvelle de New Alamein aura besoin très rapidement de nouvelles installations pour l’approvisionnement en eau potable de ses populations et des touristes, puisqu’elle est conçue pour accueillir jusqu’à 3 millions de personnes.
La ville se dotera également d’un réseau d’eau potable, des réseaux d’eaux usées, de drainage des eaux pluviales et d’irrigation des espaces verts. New Alamein abritera aussi un palais présidentiel, un bâtiment ministériel, trois universités et une quinzaine de gratte-ciel devant servir d’hôtels pour les touristes.
Jean Marie Takouleu