Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable, la fondation de l’Office chérifien des phosphates (OCP) alloue 1,4 milliard de francs CFA (plus de 2millions d’euros) à la protection de la biodiversité au Sénégal. Ce financement est accordé à l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV) pour la mise en œuvre de projets visant la valorisation du potentiel floristique et faunique de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
D’après le secrétaire général de la fondation, l’accord contribuera au développement de partenariats avec les laboratoires d’analyse des sols et de l’eau, la formation des cadres au climat, à l’environnement et à l’eau. « Les projets commenceront bientôt sur les défis et les opportunités qu’offre la Grande muraille verte qui est centrale pour le Sénégal et le continent, mais également pour l’ensemble de la planète », explique Abdelhadi Sohib.
Cet appui permettra également la collaboration entre l’université Mohammed VI Polytechnique au Maroc et les instituts de recherche du Sénégal en vue de la conception des projets de développement susceptibles d’impacter la réalisation de la Grande muraille verte. Initiée par l’Union africaine (UA), ce projet vise à lutter contre la désertification en Afrique à travers la restauration de 100 millions d’hectares de terres dégradées grâce à une bande de végétation qui reliera Dakar à Djibouti et couvrira plus de 117 000 km2, soit 11,7 millions d’hectares.
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Pour soutenir la réalisation de la partie sénégalaise de la Grande muraille verte, la compagnie minière canadienne Endeavour Mining qui exploite la mine d’or de Sabodala-Massawa, située dans la région de Kédougou, a également annoncé en mai 2022, un financement de 40 millions de francs CFA (plus 60 000 euros) en faveur de l’ASERGMV.
Benoit-Ivan Wansi