Le gouvernement sénégalais et l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI) viennent de lancer une campagne de communication contre les déchets à Tivaouane, commune située à l’ouest du Sénégal. Il s’agit là du démarrage effectif du Projet de gestion des déchets plastiques, des eaux usées et des déchets d’équipements électriques et électroniques, dans les villes secondaires du Sénégal.
Les populations de Tivaouane, commune située à l’ouest du Sénégal, assistent depuis le 23 novembre 2020 au déroulement d’une campagne de communication sur les avantages d’une gestion durable des déchets. Pendant près d’un mois, des unités mobiles constituées des agents du ministère, des affichages et les médias seront mis à contribution pour diffuser le message. « Il est question de forger l’image d’un nouveau Sénégal ; un Sénégal plus propre dans ses quartiers, plus propre dans ses villages, plus propre dans ses villes ; en un mot un Sénégal “Zéro déchet” » a expliqué Abdou Karim Sall, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, lors du lancement de la campagne.
Cette campagne constitue la première étape du Projet de gestion des déchets plastiques, des eaux usées et des déchets d’équipements électriques et électroniques, lancé le 27 juin 2020 par visioconférence, par le gouvernement sénégalais en partenariat avec l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI). Financé par le Grand-Duché de Luxembourg à hauteur de 3 millions d’euros ce projet est étendu sur une durée de 4 ans avec à la clé, la création de 700 emplois verts. L’objectif du projet étant de soutenir le Sénégal dans la promotion des villes vertes et contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations à travers la gestion durable des déchets urbains dans les trois villes que sont Dakar, Touba et Tivaouane.
Créé le 16 février 2010 à Rio de Janeiro, le GGGI est une organisation internationale qui promeut la croissance verte, un paradigme de croissance caractérisé par un équilibre entre la croissance économique et l’environnement. Il met en œuvre des programmes dans 38 pays partenaires, en y assurant un soutien technique, un renforcement des capacités, une planification et une exécution des politiques et projets d’investissement verts et bancables. Pour l’heure, l’organisation compte 7 États membres en Afrique (Angola, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Rwanda, Sénégal, Ouganda).
Boris Ngounou