Le parc éolien de Taïba Ndiaye fait la fierté du Sénégal en Afrique de l’ouest. Le gouvernement a voulu marquer le coup en organisant lundi 24 février 2020 une cérémonie d’inauguration, en présence du Chef de l’État sénégalais Macky Sall, de la première phase de l’installation. La première phase du parc éolien fournit d’ores et déjà 50 MW au réseau de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).
Le projet est mené par le producteur indépendant d’électricité (IPP), Lekela, une joint-venture entre le fonds d’investissement britannique Actis et Mainstream Renewable Power. Ce parc est situé à 70 km Dakar, la capitale du Sénégal. L’IPP prévoit de connecter la deuxième phase du parc éolien dès le mois de juin 2020.
Le parc éolien de Taïba Ndiaye injectera alors 158,7 MW au réseau, grâce à 46 turbines. L’installation fournira ainsi 15 % de la capacité installée du Sénégal (1 200 MW en 2018). Selon Lekela, le parc éolien permettra d’éviter les émissions de 300 000 tonnes de CO2 par an. « Le Sénégal a rapidement adhéré à l’idée et aux avantages des énergies renouvelables. Entre le parc Éolien de Taiba N’Diaye et les autres projets d’énergie solaire également en cours, le pays est en train d’établir un modèle clair d’énergie propre que les autres communautés africaines pourront étudier et suivre », indiquait il y a quelques mois Chris Antonopoulos, le président-directeur général de Lekela, lors du lancement des travaux du projet éolien de Taïbe Ndiaye.
La construction du parc éolien de Taïba Ndiaye reçoit le soutien de l’Agence de crédit à l’exportation du Danemark (EKF), ainsi que celui d’Overseas Private Investment Corporation (Opic), l’institution de financement du développement du gouvernement des États-Unis qui est devenu récemment Société américaine de financement du développement international (DFC).
Jean Marie Takouleu