Des ouvrages d’assainissement pour lutter contre les inondations viennent d’être inaugurés dans plusieurs communes de Dakar, la capitale du Sénégal. La construction de ces installations a coûté 1,3 milliard de francs CFA (près de 2 millions d’euros).
Les populations de plusieurs quartiers de Dakar bénéficient désormais de meilleurs services d’assainissement, grâce à des ouvrages de gestion des eaux de pluie nouvellement construits qui viennent d’entrer en service dans la capitale du Sénégal. Ils ont été inaugurés par l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), au cours d’une cérémonie présidée par Serigne Mbaye Thiam, le ministre sénégalais de l’Eau et de l’Assainissement.
Dans la zone de Reubeuss, c’est une station de pompage des eaux de pluie qui été mise en service. Elle est connectée à un réseau d’assainissement destiné à canaliser les eaux de pluie (en attendant peut-être un jour la création d’un réseau séparatif). Pendant la saison pluvieuse, plusieurs parties de Reubeuss étaient jusqu’ici inondées. Les travaux d’assainissement ont également été réalisés dans la commune Gueule Tapée-Fass-Colobane. Concrètement, dans le quartier de Baye Laye, plusieurs ménages ont été raccordés au réseau d’assainissement.
Dans la commune de Yoff, située au nord-ouest de Dakar, les travaux ont permis de relier la maison du Khalife des Layènes (la confrérie) au réseau. Et dans la banlieue de Thiaroye, ce sont des écoles et le cimetière qui ont été reliés au réseau d’assainissement pluvial.
Les nouvelles installations devraient permettre de réduire les inondations qui touchent les communes concernées pendant la saison pluvieuse. La mise en œuvre de ce projet d’assainissement collectif a coûté 1,3 milliard de francs CFA (près de 2 millions d’euros). Les fonds ont été prélevés sur le Budget consolidé d’investissement (BCI). Ce budget a été décentralisé, justement pour servir davantage aux collectivités territoriales décentralisées. Il s’inscrit dans le cadre annuel de programmation et de suivi de l’exécution des dépenses d’investissement financées sur ressources budgétaires.
Jean Marie Takouleu
