Le Royaume-Uni finance à hauteur de 1 million de livres sterling (1,1 million d’euros) des travaux d’expertise technique en vue de l’accélération de la croissance verte au Sénégal.
Déterminées à réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2030, les autorités du Sénégal multiplient les actes de coopération en matière de financement climatique. Ainsi, le gouvernement britannique à travers sa représentation diplomatique à Dakar a annoncé une enveloppe de 1 million de livres sterling (1,1 million d’euros) destinée à soutenir la croissance verte dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Les fonds permettront le renforcement de l’expertise technique en vue de la construction d’infrastructures pour le commerce inclusif, la gestion durable des déchets et l’économie circulaire. Selon l’ambassadeur adjoint Jonathan Croft, cette étape place le Sénégal désormais parmi les « nations prioritaires » pour les nouveaux partenariats publics de Londres en matière de développement durable. D’autres financements sont attendus notamment dans les domaines de l’énergie et du climat.
C’est dans le cadre du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) signé par l’État du Sénégal pour la diversification de son mix électrique national. Ce sera par le biais de l’agence d’investissement FDS Africa basée au Royaume-Uni. D’après Pape Amadou Aloum son spécialiste des Marchés de capitaux, « il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour mobiliser les acteurs économiques locaux et réfléchir aux instruments financiers verts ».
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Des projets concrets sont déjà en cours dans le pays de la Teranga pour matérialiser cette durabilité escomptée. C’est le cas par exemple de l’initiative de valorisation énergétique des déchets dans la ville occidentale de Kaolack. Elle est mise en œuvre conjointement par la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) et la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged) avec pour objectif la réduction de la pollution.
Benoit-Ivan Wansi