Le Secrétaire d’État français auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a effectué récemment une visité dans l’archipel des Seychelles. Au cours de ce voyage, Jean-Baptiste Lemoyne s’est rendu sur le site de construction de la future centrale solaire flottante de Providence, situé sur l’île principale de Mahé. Le responsable français était accompagné de Wallace Cosgrow, le ministre de l’Environnement, de l’Énergie et du Changement climatique des Seychelles.
Les autorités seychelloises ont confié ce projet au producteur indépendant d’électricité (IPP) français Qair (anciennement Quadran international). L’entreprise indique qu’elle commencera la construction de l’installation au mois de juillet 2020.
Six mois de travaux pour Qair
Selon les prévisions du groupe Qair, la construction de la centrale solaire flottante de Providence sera achevée 6 mois après le début des travaux. L’installation occupera une surface 40 000 m2 dans l’eau de mer, près des côtes. La centrale sera composée de 13 500 panneaux solaires qui produiront 5,8 MWc. Cette électricité sera achetée par l’entreprise Public Utilities Corporation (PUC), en application d’un contrat d’achat d’électricité (CAE) d’une durée de 25 ans.
Qair estime que sa centrale solaire flottante permettra d’éviter les émissions de 157 000 tonnes de CO2 par an. Le projet solaire de Providence est soutenu par la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), une filiale de la Banque africaine de développement (BAD), qui accompagne les gouvernements dans leurs négociations avec des investisseurs étrangers, ainsi que la Fondation Clinton et Trinity International LLP. Multiconsult Norge AS, l’un des principaux cabinets d’ingénieurs-conseils et de designers en Norvège et en Scandinavie, qui intervient également sur ce projet en tant que conseiller en matière d’opérations et de soumissions.
Jean Marie Takouleu