Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) accorde une subvention de 785 000 dollars aux Seychelles pour des projets d’économie circulaire. L’objectif est de produire des biens et services tout en limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières dans divers secteurs, dont celui des déchets.
Le nouveau financement a été dévoilé récemment par le ministre seychellois de la Pêche et de l’Économie bleue, Jean-François Ferrari. Il s’agit d’une subvention de 785 000 dollars qui permettra d’accélérer les projets d’économie circulaire dans le pays d’Afrique de l’Est . « Cela implique d’évaluer l’industrie de la pêche, l’industrie du tourisme et la façon dont nous pouvons verrouiller toutes les parties qui pourraient être problématiques et causer des dommages à l’environnement », explique Jean-François Ferrari.
Parmi les défis à relever, figure la pollution. Les autorités seychelloises préconisent notamment la valorisation des déchets solides en matière premières secondaires par les petites et moyennes entreprises (PME). « Quelqu’un peut décider de collecter des filets de pêche et de fabriquer des bracelets qu’il vendra ensuite aux touristes. Cette démarche contribuera à nettoyer nos océans », déclare , le ministre seychellois . Les filets de pêche sont en partie responsables de la pollution plastique constatée dans les milieux marins aux Seychelles.
Booster l’économie au niveau national
Le département de l’Économie bleue aux Seychelles dirigera les projets d’économie circulaire, en collaboration avec le département de l’Environnement et des agences, dont l’agence de gestion des déchets terrestres. Les projets favoriseront également la création d’emplois pour les femmes et les jeunes dans le pays d’Afrique de l’Est, boostant ainsi l’économie au niveau national.
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À en croire le ministre seychellois de la Pêche et de l’Économie bleue, Jean-François Ferrari, les projets d’économie circulaire financés par le Pnud seront déroulés sur deux ans. La subvention de 785 000 dollars permettra aussi de payer les consultants ainsi que la formation et l’éducation sur la nécessité de mener de telles activités et le partage d’informations.
Inès Magoum
