La future installation qui valorisera les déchets solides en électricité sera implantée sur l’île de Mahé, au nord-est de cet archipel situé au large de l’Afrique de l’Est. Le projet, encore dans sa phase de préparation, est annoncé par le ministre seychellois de l’Environnement. Flavien Joubert précise que « la phase 1 du projet au cours de laquelle se fera une descente sur le site durera huit mois maximum. La phase 2 du projet, qui comprend le recrutement d’une entreprise privée mettra 18 mois ». Suivra le processus de mise en œuvre.
Dans le cadre de ce projet, les Seychelles bénéficient de l’accompagnement de la Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé. « Nous aiderons le gouvernement seychellois à trouver une solution pour impliquer le secteur privé afin de déterminer la solution la plus rentable pour la gestion des déchets dans le pays », affirme Bernard Atlan, responsable des investissements de la SFI.
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Les Seychelles produisent en moyenne 95 000 tonnes de déchets par an, stocké dans plusieurs décharges dont celles de Praslin et de La Digue. Selon le ministre seychellois de l’Environnement, Flavien Joubert, environ 50 000 tonnes d’ordures pourront être récupérées pour la valorisation énergétique.
Le projet permettra également de réduire 80 % de la quantité de déchets solides mis en décharge dans l’archipel ainsi que le risque d’incendie récurrent sur ces sites. « Lorsque vous utilisez l’électricité produite à base des déchets, vous éliminez tout ce qui nous pose problème aujourd’hui comme le bois, les pneus et le plastique, qui présentent de grands risques et provoquent la propagation et l’aggravation des incendies », explique Flavien Joubert.
Inès Magoum