Face au changement climatique, le gouvernement sierra-léonais lance un nouveau programme pour renforcer la résilience des communautés rurales de pêcheurs, notamment dans les secteurs de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène. Le gouvernement islandais financera à hauteur de 6,4 millions de dollars.
Un programme de résilience climatique est lancé en Sierra Leone. L’initiative, financée par le gouvernement islandais à hauteur de 6,4 millions de dollars vise à améliorer l’accès à des services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (Wash) résilients au climat pour 16 communautés rurales de pêcheurs, dans le pays d’Afrique de l’Ouest.
Le programme de quatre ans sera mis en œuvre en deux phases. La première étape permettra la construction de nouvelles installations d’approvisionnement en eau potable (pompage, stockage, distribution) et d’assainissement dans huit communautés des districts de Port-Loko et Moyamba.
Le soutien de l’Unicef
La seconde phase du programme se déploiera dans huit autres communautés à Bonthe, dans la zone rurale occidentale, à Kambia et à Pujehun. « Le programme bénéficiera à 53 327 personnes, dont 26 130 hommes et 27 197 femmes, y compris des enfants », indique le ministère sierra-léonais de la Pêche et des Ressources marines. Au moins huit établissements de santé situés dans les communautés ciblées verront aussi leurs services d’eau, d’assainissement et d’hygiène de base renforcés, notamment à travers la construction de systèmes de gestion de déchets appropriés.
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Le programme, également soutenu par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), bénéficiera aussi à 1 000 enfants de 3 à 5 ans qui fréquenteront les centres de développement de la petite enfance en Sierra Leone.
De manière globale, les travaux qui seront réalisés dans 16 communautés rurales du pays au cours des prochaines années permettront d’accroître l’accès à l’eau et à l’assainissement en Sierra Leone. Selon la Banque africaine de développement (BAD), en 2022, la couverture en eau potable était de 53 %. Dans le même temps, seulement 16 % de la population a accès à des services d’assainissement de base selon l’Unicef.
Inès Magoum
