Ce projet de résilience côtière de la Sierra Leone vise à permettre aux communautés de mieux planifier et de s’adapter aux impacts du changement climatique, tout en améliorant leurs moyens de subsistance. Avec pour objectif direct d’atteindre 260 000 personnes et d’en bénéficier un million de plus, l’initiative comprendra la conservation et la restauration de 1 500 hectares d’écosystèmes de mangroves essentiels à la protection des côtes et à la biodiversité marine.
En collaboration avec des partenaires locaux, ce projet quinquennal se concentrera sur l’amélioration de la sécurité alimentaire et hydrique, le soutien à l’éducation, l’amélioration de l’inclusion sociale, ainsi que sur la santé et le bien-être des populations côtières. Une attention particulière sera portée aux femmes, aux jeunes et aux enfants, particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique. Les efforts incluront le renforcement de la résilience dans plus de 70 écoles, ainsi que l’amélioration de l’éducation sur le changement climatique.
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Ce financement de 26,8 millions de dollars provient principalement d’une subvention de 25 millions de dollars du Fonds vert pour le climat (FVC), complétée par des contributions de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) de la Sierra Leone, du cabinet d’avocats Clifford Chance et de Jersey Overseas Aid. Ce projet, le quatrième de Save the Children avec le FVC et le premier en Afrique subsaharienne, reflète l’engagement des organisations internationales à soutenir les communautés les plus vulnérables face aux impacts du changement climatique.
Des approches inclusives et des solutions basées sur la nature
« Grâce à ce projet, nous avons l’opportunité de mettre en œuvre des solutions innovantes, en exploitant des approches basées sur la nature et des pratiques durables pour renforcer nos défenses côtières. Nous travaillerons main dans la main avec les communautés locales, en nous assurant qu’ils participent activement au processus de prise de décision et en veillant à ce que leurs voix soient entendues et valorisées », explique le Dr Abu Bakar Massaquoi, président exécutif de l’EPA.
La mise en œuvre de ce projet se fera en partenariat avec l’EPA, les communautés locales et les organisations non gouvernementales (ONG), suite à des consultations approfondies avec toutes les parties prenantes concernées. L’accord de financement a été signé le 6 mars 2024 lors de la réunion du Conseil d’administration du FVC à Kigali, au Rwanda.
Boris Ngounou