Du nouveau concernant le projet d’installation de 1 170 pompes d’irrigation solaires au Soudan. Le gouvernement de ce pays d’Afrique du Nord lance un appel à manifestation d’intérêt à l’intention d’entreprises de conseils. Les candidatures devront être déposées au plus tard le 14 septembre 2021.
Les consultants retenus fourniront des services d’ingénierie et de supervision , de conception de systèmes de pompage d’eau via l’énergie solaire, selon les exigences de chaque exploitation agricole. Ces sociétés fourniront également de l’assistance à l’unité de mise en œuvre du projet d’irrigation, de supervision et d’administration des contrats de travaux liés à l’installation et à la mise en service des pompes solaires. Les cabinets soutiendront également l’unité de mise en œuvre du projet, à travers la supervision technique et financière pour s’assurer que tous les travaux sont effectués conformément aux spécifications du contrat. Les consultants participeront aussi aux activités de construction et à la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale du projet.
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Les pompes solaires sera installé dans les États du Kordofan Nord et du Kordofan Ouest. Dans ces parties du Soudan, les pluies sont irrégulières en raison du climat aride et du dérèglement climatique, avec un impact négatif sur les rendements agricoles, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les nouveaux équipements serviront à pomper les eaux souterraines. Outre la sécurité alimentaire, le projet vise à réduire la dépendance des agriculteurs à l’égard des combustibles fossiles, nocifs pour la santé humaine et l’environnement.
Le risque d’assèchement de la nappe phréatique
Le projet d’irrigation est financé à 75 % grâce à un prêt de 21,7 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD). Les 25 % restants seront payables en versements échelonnés sur trois ans. L’institution panafricaine indique que les travaux d’installation des pompes solaires s’achèveront le 31 décembre 2025.
Selon la BAD, un tel projet pourrait causer la surexploitation de la nappe phréatique. C’est la raison pour laquelle la banque a également commandé une étude des eaux souterraines et une évaluation de la durabilité « qui serviront de base à l’élaboration de projets ultérieurs au Soudan ».
Pour plus d’informations sur l’appel d’offres, cliquez ici.
Inès Magoum