Spiro reçoit l’onction de Museveni pour lancer ses activités d’e-mobilité en Ouganda

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Spiro reçoitt l’onction de Museveni pour lancer ses activités d’e-mobilité en Ouganda © Spiro

L’entreprise d’électromobilité Spiro ajoute l’Ouganda parmi ses pays d’intervention. Le président ougandais Yoweri Museveni a pris part au lancement de seleurs activités axées sur la commercialisation des motos et vélos électriques.

Une nouvelle page s’ouvre pour Spiro. L’entreprise de mobilité lance officiellement ses activités en Ouganda. Elle y opèrera désormais en plus du Bénin, du Togo et du Rwanda où ses investissements dans les motos et vélos électriques montent en flèche. Cette nouvelle implantation s’annonce cruciale vu que le président de la République a lui-même fait le déplacement dans le district de Kyankwanzi pour donner son onction aux dirigeants et aux ingénieurs de la start-up.

« Les motos électriques sont meilleurs que nos vélos traditionnels qui nécessitent du diesel et cela est favorable pour notre transition vers des modes de transport respectueux de l’environnement », déclare Yoweri Kaguta Museveni. Sauf que les engins fabriqués par Spiro coûtent en moyenne 1 000 dollars, soit l’équivalent d’un salaire moyen par an en Ouganda. La jeune pousse a donc un plan précis pour faciliter l’acquisition de ses deux-roues électriques auprès des conducteurs.

Il s’agit du paiement échelonné. Et cette formule marche puisque « 500 motos électriques sont opérationnelles à Kampala et 150 d’entre eux ont été déjà vendus en une semaine », se réjouit Rosa Malango, la présidente du Tumaini Africa Knowledge Centre (TAKC) qui stimule l’entrepreneuriat et l’innovation durable en Afrique de l’Est. Spiro envisage le déploiement d’au moins 140 000 motos d’une autonomie de 80 km et de 35 stations d’échange de batteries à Kampala d’ici à 2028.

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Les retombées ne sont pas négligeables à la fois pour la lutte contre la pollution sonore et la pollution atmosphérique. En effet, les motos électriques sontmoins bruyantes et n’émettent pas de dioxyde de carbone (CO2) puisququ’elles n’ont pas besoin de carburant pour fonctionner contrairement aux « bodas bodas » (nom pour désigner les mototaxis dans la région) qui dépendent du diesel et coûtent plus cher (1480 dollars).

Benoit-Ivan Wansi

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